Fading de la tristesse oubli Le bruit du coeur brisé faiblit Et la cendre blanchit la braise J'ai bu l'été comme un vin doux J'ai rêvé pendant ce mois d'août Dans un château rose en Corrèze Fading de la tristesse oubli Le bruit du coeur brisé faiblit Et la cendre blanchit la braise Qu’était-ce qui faisait soudain Un sanglot lourd dans le jardin Un sourd reproche dans la brise Ah ne m’éveillez pas trop tôt Rien qu’un instant de bel canto Le désespoir démobilise Il m’avait un instant semblé Entendre au milieu des blés Confusément le bruit des armes D’où me venait ce grand chagrin Ni l’œillet ni le romarin N’ont gardé le parfum des larmes J’ai perdu je ne sais comment Le noir secret de mon tourment À mon tour l’ombre se démembre Je cherchais à n’en plus finir Cette douleur sans souvenir Quand parut l’aube de septembre Ah ne m'éveillez pas trop tôt Rien qu'un instant de bel canto Le désespoir démobilise Mon amour j’étais dans tes bras Au-dehors quelqu’un murmura Une vieille chanson de France Mon mal enfin s’est reconnu Et son refrain comme un pied nu Troubla l’eau verte du silence Ah ne m'éveillez pas trop tôt Rien qu'un instant de bel canto Le désespoir démobilise Il m’avait un instant semblé Entendre au milieu des blés Confusément le bruit des armes D’où me venait ce grand chagrin Ni l’œillet ni le romarin N’ont gardé le parfum des larmes