A dix ans près je roulais ma bosse incisif Me voyais, voulais décisif à l'ES Tunis(?) même en pré(?) Je broyais des démons loin des poignées pleines de coupures Croyais que pour trouver l'air pur, fallait s'éloigner des monts A dix ans près, mon permis B, compères, escapades Pépères, désinhibés, on communiquait sans iPad A chroniquer nos faits et gestes, du style dans nos caractères Hostiles, réfractaires à tous leurs trophées indigestes A dix ans près un noir bonnet, NYC pour couronne Bien trop mal a**is sur un trône, et les médisants tu connais En décalage, effacés, à préfacer l'envie du large Une page de vie en marge, pa**ée à rêva**er A dix ans près... A dix ans près mes griffes, mes empreintes sur un sillon Quelques étreintes pleines de pa**ion, la crainte de l'heure du grand débrief' Naïf, innocent au coeur d'un labyrinthe de ouf Tous vos tarifs a**ourdissants m'éreintent et puis m'étouffent A dix ans après l'amphi 400, entre cours et couplets Le sort qui frappe sans s'il vous plait, sans retour, paix aux absents Les accents mis, les caps franchis, les routes escarpés Du rap puissant dans dans mes branchies, quelques doutes autour d'un tarpé Lorsque riaient les manches de nos mains retroussées Les chemins jamais rebroussés, moins(?) étanches et repliés Sur la réserve à dix ans près, entre trêve obtenue Et rêves-couperets qui se conservent tête haute tenue Les pluies battantes, le soleil qui pleut(?) Les nuits dans la tente, les vrais conseils pris sans vergogne Kayser au pied, dans le coeur du noir du blanc Entre espoirs et faux plans, jaseurs et vrais équipiers A dix ans près...