Everydayz - Poison Verbal lyrics

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Everydayz - Poison Verbal lyrics

La vérité, je fais plus de bruit que le son d'un coup de gun Y'a ceux qui ont des grosses couilles, j'ai plutôt une grande gueule En plein cœur je vise, c'est du poison verbal Ne me caresse pas dans le sens du poil, j'ai l'intention de faire mal Les punchlines ne servent à rien si elles sont vides de sens, (explosif) J'ai noyé les miennes dans des litres d'essence, (corrosif) Pas le temps pour les futilités, il me semble Qu'il n'y a plus rien d'original, vu que tout le monde se ressemble 35 années, les travails crédités, les stress Ces délits, C.D., des P.D.G., crises, licenciements, stress Ton pays courbe les chignes, devant le chef si tu rechignes C'est de chiffres qu'il s'agit, pas besoin de te faire de signes On t'achève Les médias à longueurs de journées te servent le même plat : La banlieue, le voile, les mosquées, Ben Laden, Al Qaida L'Islam, l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan, la Charia Barbares et violents, contaminés par la malaria 2009, c'est la crise, et tout le monde a peur A la caisse tu ressens le stress, l'angoisse, la vapeur Le verdict tombe et là c'est le drame pour ton pacemaker Tu dois choisir entre la télé et la Playstation L'Afrique meurt sous nos yeux, seule elle n'a pas le choix Pas d'eau, pas de quoi se nourrir et pas de toit Pas de quoi survivre, vivre, et pas le droit D'avoir le quart du quart de ce que l'on a Qu'est-ce tu crois ? Pa**e moi le mic que je puisse lire ces mots Avant de dire : «C'es mort.» vit avec des mots Va vite, viens, mais reviens vite Évite l'antre du Diable, et les slogans qui t'y invitent C'est beau... Mais faux Les apparences sont trompeuses, tout est codé Les personnes que tu connais peuvent te donner Te reprendre le double de monnaie, tout n'est que biz Depuis Teletubies, on te force à boire de l'eau avec un goût de pisse Le stra**, les paillettes, les lignes de coke Les limousines, la chirurgie plastique, les hôtels, les yachts Les milliards de dollars, les carrés V.I.P., le rêve américain Le compte en banque Suisse, les ouvriers africains Le rideau se lève et le spectacle démarre Ce que tu croyais être un rêve, n'est en fait qu'un cauchemar Ce qui est dangereux c'est le voile qu'on ne voit pas Celui qui te pousse à rendre les choses que tu ne dois pas Avec ces quelques secondes de ba**e sur les fréquences Compte pas sur moi pour te mettre des larmes sur les séquences Au lieu de parler de rien, mieux vaut laisser parler le silence L'horizon est si dense, et ça qu'importe les finances Je fais grincer les dents de ceux qui veulent claquer des doigts Je manie pas la langue de bois et je ne compte plus le nombre de fois Où j'ai dû a**umer mes choix, au risque de décevoir Je préfère être moi même que de pa**er même, que de pa**er, pour une bête de foire Paroles rédigées et annotées par la communauté française de Rap Genius