Euphonik - Printemps tardif lyrics

Published

0 294 0

Euphonik - Printemps tardif lyrics

[Couplet 1 : VII] Mon esclavage aboli dans un trou béant La mélancolie, la mélodie du néant Un calibre pour gommer tout c'que mon crâne regrette Gars t'es pas libre, t'appartiens à c'que ta banque te prête Froid comme un iceberg, moi j'ai choisi l'ascèse Et comme les Rosenberg j'partirai sur la chaise Désolé chef pour le taff mais moi j'suis HS Les Ché moderne croupissent tous dans les QHS J'suis l'envers de la lettre, idolâtre ou la bête Mais qui marche à quatre pattes pour que Skyrock l'appelle ? Vendre mon âme, à l'arrivée quel or j'aurai ? Entre le nord de la Corée, la Grèce de l'aube dorée Choisir quoi entre Valls et Bonnet de Soral Combien s'endorment dans la rue sans couverture sociale ? Colonial on est là chez nos darons violeurs Les costards des « banksters » et les barons voleurs [Refrain : Euphonik et VII] Si ma haine se consolide, laisse-moi briser les chaînes Que les clichés restent à l'ancienne comme des photos polaroïd Suis-je réel dans une chambre sans fenêtre ? Fleur immortelle comme un arbre centenaire D'illusion on se meurtrit car on a dupé nos sens En quête de quintessence à la Krishnamurti Les souvenirs se fanent, moi dans le rap j'arrive Germinal interminable en ce Printemps tardif [Couplet 2 : Euphonik] L'amour est solitaire depuis que la haine est collective Nos peines sont respectives mais on est loin d'être solidaires Même l'été, l'hiver se réitère, les regards sont froids Plus facile de jouer le gangster que le garçon de foi Une odeur de propane, un printemps un peu triste Le temps est-il au beau fixe : pour l'héroïnomane... ? Dans le noir de vos yeux, je nous vois vivre à genoux Comment peut-on croire en dieu si même le diable apprend de nous ? Au fil du temps rien ne se dénoue, si tu tombes relève toi Serre-moi contre ton buste quand j'ai l'ombre d'une croix De la poudreuse dans les narines, tous des requins mourants Si la vague est bleue Marine : j'irais à contre-courant Aucune conscience pour le pognon, on est face au pire des pleutres Qui prétend être neutre ? Le silence est une opinion Malgré les tempéraments, dans l'espoir je me démène Nos histoires restent les mêmes, mais se racontent différemment [Refrain] [Couplet 3 : Euphonik] Nos cœurs des murs intacts, repeints à l'aquarelle Les mots ont plus d'impact que les canons d'Israël Pour les enfants du Sahel, de Syrie et de Gaza Le combat est perpétuel face aux pourris de la razzia Rien ne sert de lutter, tout est vain me dira-t-on Ne pas tenter c'est rater, tu connais le dicton Étrangement ces quelques lettres, moi sans peur je les crayonne A l'embranchement de nos êtres y'a comme des lueurs qui rayonnent [Couplet 4 : VII] Le rap est mort pourtant moi je me sens renaître Différentes sont les formes que les démons revêtent A notre époque mon pote la bêtise est au top Les xénophobes, les s**istes et les h*mophobes Révisionnistes à la mode, tous mes poils se hérissent J'suis le ghetto, le BUND et les tracts en yiddish Je suis le juif, le rom, l'arabe, la femme voilée Celui sur qui la douce France aime aboyer [Refrain] [Outro] Euphonik, VII : des fantômes dans leurs no man's land