[Couplet 1 : ] On a versé les mêmes larmes mais pas pour les mêmes causes On a sûrement les mêmes armes mais pas les mêmes ecchymoses C'est du chacun pour soi, enfermé dans sa planque Ils m'ont dit d'toucher du bois, j'leur ai arraché la langue Depuis qu'l'avenir se profile on n'ose plus s'parler en face Dans les relations homme-femme, tout est question de profit Aucun sentiment pour l'fond c'est quasiment translucide Ne m'dites pas que l'amour est s**uellement transmissible Sur les sentiers d'l'écriture entends-tu mes silences? Suis-je la caricature de toutes vos réminiscences? Si loin de l'obédience car on s'éloigne à l'usure Seul le cœur bat la mesure pour pallier nos espérances J'ai vu des cons vexés décomplexer dès qu'on plaisantes Dans l'excès des cons blessés vers ses tentations complaisantes Les cons pressés sont oppressés et désaxés dès qu'on s'présente Dans l'excès les concernés sont prêt à presser la détente [Refrain x2 : ] Les pires de nos absences seront les présences inutiles Faut croire que dans un sens, bêtement on s'mutile Une cigarette au coin des lèvres, éclairez ma lanterne Sommes-nous de mauvais élèves quand le mal viens nous hanter [Pont : ] On a oublié d'être calme normal qu'on s'accorde un cône J'ai demandé à mon psychiatre il m'a dit qu'le monde est stone On a oublié d'être calme normal qu'on s'accorde un cône J'ai demandé à mon psychiatre il m'a dit qu'le monde est stone [Couplet 2 : ] On est seul dans sa tête pourquoi vouloir se comprendre Bien souvent ils me l'apprennent avec leur propagande Mes idées ou mes pensées, mes questions mes convictions Je rap sans prétention en restant le plus censé L'impression d'oppression même le bonheur étouffe Le monde est ma prison jusqu'à mon dernier souffle Il ne savent pas lire le ciel ils se plaignent et se dévoilent Entre nous personne est né sous une mauvaise étoile On ne craint que la crainte pour un beau jour la subir Dis-moi sans la peine de mort, est-ce vraiment la peine de vivre? Alors on rit en on pleure on vit et puis on meurt On survit dans l'erreur pour enfin s'arracher l'cœur Impression d'oppression même le bonheur en souffre Jusqu'à mon dernier souffle le monde est ma prison À chaque fois c'est pareil j'ai l'impression d'me tromper Si les murs ont des oreilles c'est qu'on m'a bercé trop près [Refrain x2 : ]