[Couplet 1] J'aurais jamais pensé qu'c'était la dernière Cette fois où comme d'hab' j't'ai dit "à la prochaine" Aucun de nous deux n'a fait l'effort de donner des nouvelles Aujourd'hui j'le regrette, un peu tard Tu n'pourras jamais lire cette lettre On s'était connus dans cette soirée nase, tu t'rappelles? Avec mes cousins, toi tes copines, pour discuter on s'met à l'écart Mais le lendemain j'avais l'taf, donc on s'échange les portables En s'promettant qu'on s'reverrait sur Tarbes On a tenu cette promesse Les choses ont été si bien faites Que quelque temps plus tard tu devenais mon ex C'est là qu'j'ai pris un chemin et toi un autre Malgré le "quoi qu'il arrive on restera potes" On s'est plus revus mais à qui la faute? Et là-dessus le temps fait son œuvre Et je t'oublie heure après heure Jusqu'au jour où la douleur m'a renversé Quand j'ai demandé c'que t'étais devenue A ton amie dont les yeux rougis m'ont parlé d'cet accident d'voiture [Refrain (*2)] Je peine à avancer seul Loin des yeux loin du cœur Et rien n'apaise ma douleur Quand un proche me laisse, mes histoires finissent en pleurs [Couplet 2] J'aurais jamais pensé qu'c'était la dernière Cette fois où comme d'hab' j't'ai dit "à la prochaine" J'croyais qu'on était frères Mais l'expérience m'a montré l'contraire T'as vite fait d'écouter les petites histoires de c'piètre traître P't-être qu'j'ai mal agi, j'vois pas quand Ou qu'simplement quelqu'un fait preuve de médisance Et d'jalousie à mon égard Toi, bêtement, tu tombes dans l'piège J'avais personne sur qui compter pendant l'état d'siège Mais rien d'grave, une croix d'plus sur un ex-pote J'peux compter les vrais sur une main depuis l'Exode La fidélité m'escroque mais j'tiendrai l'cierge Que j'irai brûler pour tous avant qu'les lumières s'éteignent J'ai plus l'temps pour la haine, non, plus l'temps pour la rancœur Et j'me fiche de tes excuses, j'en connais le refrain par cœur A quoi bon haïr des êtres qu'on a pu adorer J'peux comprendre tout c'que tu veux mais j'aurai trop d'mal à pardonner [Refrain] [Couplet 3] J'voudrais garder l'sourire quand la vie t'oblige à l'effacer Force est d'constater qu'j'avance, mais que j'connais pas l'trajet Ni celui qui l'a tracé, en somme Je slalome les yeux bandés, les mains liées C'est ça ma condition d'homme, faut croire Que je perds espoir de minute en minute Et pourtant d'habitude je suis du côté d'ceux qui luttent pour voir C'est une peine perdue Y a pas qu'la mort pour t'enlever des proches Trahison et mensonges peuvent te faire porter disparu Et les reproches que j'peux nous faire n'y pourront rien changer Y a plus qu'dans les souvenirs que j'peux m'perdre Pensées amères, actes manqués et regrets S'amoncèlent dans mon esprit sans cesse S'enchaînent au gré des relations J'aimerais ca**er c'cycle Les fins d'histoires sont toujours a**ez tristes Alors je veille sur mes sœurs et frères Pour éviter qu'la prochaine fois qu'on s'voit ne soit la dernière