Intro : Chanson de protestation contre la politique du Gouverneur Digo, interprétée par Kokoè (grand-mère de Elom 20ce) Nos stigmates sur des mélodies. Indigo pour mes gens indigènes, populace indigente. Ma prose est politique sans doute. Et ma tête une grenade qui se dégoupille dès que j'ouvre la bouche (« Blow »). J'ai fait un trou dans ton front pour que germe le troisième œil qu'elle éclaire ta vision. Il y a des armes planquées dans nos phrases. Ces formules scientifiques dans les hiéroglyphes : Papyrus de Rhind, Papyrus de Moscou. Rama**es-les, charges-les tchalé et sois prêt pour la lutte. Science mystique, rebelle musique. Ecriture automatique qui n'a de cesse d'arroser tel des M 16. J'ai retourné le fusil de l'oppresseur contre lui. Je rappe en français. C'est comme faire la guerre aux Ruskovs avec des Kalachnikovs. Prométhée des temps modernes, Spartacus contemporains. Fils de Ki-Zerbo et de Cheikh Anta . Nous voici à la frontière de l'inacceptable. Que le ciel s'effondre ?, qu'il se fraca**e sur nos crânes pas grave. On a tout perdu depuis longtemps. Ce qu'il nous reste c'est le Blues, les mélopées, le rap, le jazz, les lamentations... « Parce qu'un homme qui crie n ‘est pas un ours qui danse (x 6) » Nina Simone : An Artist Duty