Efrasis - Un soupir lyrics

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Efrasis - Un soupir lyrics

[Couplet1] On ne se baigne jamais dans le même fleuve, le temps pa**e et on évolue Mes 17 ans sont révolus et mes problèmes non résolus J'aurais voulu (j'aurais voulu) être autrement , être au courant Que l'existence n'est pas facile, mais la fuite du temps me fascine Chez moi on n'a jamais eu trop de biff Je prônais la révolution comme Trotski Prenant le p'tit déj avec mes Frosties Heureusement que les rêves ne sont pas proscrits Au vu de ce qu'il se pa**e ailleurs on n'a pas le droit de se plaindre J'emmerde les bagarreurs qui s'allument, leurs vies vont s'éteindre Et on se plaint de… Ne plus pouvoir regarder la TV, relativise Dans ton confort d'occidental tu fais pitié Je suis loin de la vie rêvée, et il y a trop d'irrespect Il est vrai, mais je dois me contenter de cette pluie d'été Je regarde le ciel pendant que la nuit tombe J'attends un arc-en-ciel alors que l'orage gronde Au fond on est tous pareils mais on vit dans l'adversité Il faudrait qu'on en prenne conscience avant de disparaître Châsses tes douleurs à l'arbalète, et les couleurs dans ta palette Deviendront de plus en plus claires, vis ta vie et sois en fier ouais Ne te laisses pas enfermer dans des schémas préconçus qui se consument A la moindre interrogation, non, ne tiens aucune chose pour sûre Si dans ta tête ça se bouscule Garde ton calme, réfléchis et esquives les impostures Un beau jour, tu trouveras que l'existence est belle à vivre et penalty, dès la nuit… Suivante tu souriras à nouveau, apprécieras ton boulot, t'échappant des mains du bourreau Paisible comme le Douro (paisible comme le Douro) Who knows what will happend after that moment? Vie plus dure qu'un abdomen, mais il n'y aura pas de problèmes Un beau rêve, que je fis la nuit dernière disait Que si je m'en sortais bien je brillerais plus qu'un vers luisant J'ai vu cette fille aux beaux yeux bleus me sourire Cheveux aux vents elle disparu en un soupir... [Couplet 2] Je sors dans ma ville il ne fait pas beau, le vent ne fait qu'irriter ma peau Le ventre vide et peu d'abdos, je ne veux plus vivre comme ça gros Je croise mon pote qui va pécho du sh**, je lui dis mon gars qu'est-ce que tu chies? Avant t'étais le pro du style, maintenant t'es plus productif, faut que tu te tires De ce piège avant que tu partes en couilles Par temps de guerre, tu n'auras rien à part un tas d'embrouilles En France on n'arrive plus à vivre ensemble Triste quand je pense, aux rêves que j'avais dans ma vive enfance Je regardais Charlie Chaplin, réchauffé par sa simplicité Puis on m'a parlé de Staline et je me suis trouvé frigorifié Il faut s'y faire, l'Homme n'est pas si bon que ce que l'on croît Selon moi, ça ne s'arrangera pas et même en deux bons mois J'aime autant la poésie Perse que celle d'Anne Sexton Et je profite de la vie avant que celle-là ne s'estompe A l'image d'un mot écrit sur du papier Dans l'océan de de la vie au départ t'avais pas pied Et puis t'as découvert des choses, t'as crée tes repères Tu t'es dit je suis un taré, j'ose, tant pis si à la fin je perds Et oui je parle de l'existence puisque c'est l'unique chose qui nous ra**emble On ne sait pas trop ce qu'on fait ici mais on avance en grimaçant Il m'a semblé qu'en ce climat sombre On pourrait se ra**embler, donc j'écris de façon Un peu utopique, rien n'est perdu d'office Il faut qu'on accuse nos vices, et qu'on s'amuse de nos vies… Il m'a semblé qu'en ce climat sombre On pourrait se ra**embler, donc j'écris de façon Un peu utopique, rien n'est perdu d'office Il faut qu'on accuse nos vices, et qu'on s'amuse de nos vies… J'ai vu cette fille aux beaux yeux bleus me sourire Cheveux aux vents elle disparu en un soupir...