Si ça continue, je me taillerai en or, je mettrai à ma vue Que des gens qui m'adorent Que des gens qui m'dévorent Que des gens qui m'évoquent Qu'un beau mois sans effort Puis j'inscrirais les rues mon nom en lettre d'or Pour oublier les fuies Tintant houle dehors Un peu moins m'as tu vu N'était qu'un wesh alors N'était qu'un ouais tu sors N'était qu'un sombre décor Oh oh oh, bétonné d'ordures Moi je rêvais d'ailleurs Je rêvais d'être en sueur sur des scènes si pure Ces saines lueurs azures pour crier mes peines juste Pour créer mes rênes sur Et puis parfaire mon allure (mon allure) J'ai donc conçu un plus grand pour oublier le dure Plus solide que l'fainéant, qui est en moi et qui lutte Qui est en moi et qui est sur de soi Bien plus de cran que moi deviens un géant tout froid Je d'viendrais fou ouh ouh ouh de moi Oh fou ouh ouh ouh comme ça Si ça continue, je vivrais qu'pour me plaire Qu'on m'acclame, qu'on me suce Qu'on l'avale toute entière Qu'on me dise tout au plus que je n'suis pas qu'un rêve Que je suis encore plus Je deviendrai accro de celui qui donne l'air Que tout est bien plus beau quand c'est pas dans ses terres Quand c'est dans les journaux Car ma vie est plus terne en dehors des réseaux Et de mes vues j'en ferais des changements d'humeur Que je compterais par peur de red'venir inconnu De retomber dans le plus où j'n'étais pas grand chose Où j'n'étais même jamais vu Alors je jouerais à l'être même tout le temps ballek J'nourrirais mon égo de cuillère de paraître Jusqu'à en perdre la peau Jusqu'à m'en perdre dedans Jusqu'à faire couler du sang sur les reflets de mon trop grand J'te jure je d'viendrais fou ouh ouh ouh de moi Oh fou ouh ouh ouh comme ça J't'a**ure je d'viendrais fou ouh ouh ouh de moi Oh fou ouh ouh ouh comme ça Car à tout les quarts d'heure, j'vérifie mon contenu S'il n'a pas par malheur et un peu, par folie, perdu toute sa magie Perdu tout son meilleur, perdu tout ce que je suis J'idolerai l'habit que l'on dit "de lumière", car il prendra ma vie Et même dans les cratères je le mettrai quand je crie Pour ne jamais voir les plies, ne jamais voir mes guerres Ne jamais voir le gris et à en avoir le tournis Fou ouh ouh ouh de moi Oh fou ouh ouh ouh comme ça J't'a**ure je d'viendrais fou ouh ouh ouh de moi Oh fou ouh ouh ouh comme ça