Je me suis éveille aux deux cotés d'une ombre En me levant le soir j'ai vu qu'elle était là Plus noir qu'un aveu confié à la pénombre Plus sombre que la nuit dans l’épaisseur des bois J'ai avancé dehors aux deux cotés d'une ombre Et elle me recouvrait on ne me voyait pas Alors j'observais tout et je n'avais de honte Que pour ceux qui croyaient que personne n'était là Je me suis retrouvé aux deux cotés d'une ombre Au sortir de la ville dans une maison fermée Où des gens se parlaient d'une langue acérée Tout vibrants de mépris et de mauvaises ondes Et puis je suis sorti aux deux cotés d'une ombre On entendait des cris d'animaux inconnus Puis l'ombre m'a parlé et je l'ai reconnue Et je l'ai aussi senti comme loin hors du monde Puis j'ai dormi longtemps le froid m'a réveillé J'ai marché dans le jour somnolent, engourdi Puis j'ai croisé quelqu'un qui m'a accompagné En répétant sans cesse "Tu n'es pas mon ami" Tu n'es pas mon ami, tu n'es pas mon ami Tu n'es pas mon ami, tu n'es pas mon ami Tu n'es pas mon ami, tu n'es pas mon ami Remonté seul chez moi je n'ai rien reconnu Ni les murs ni le lit et j'avais comme l'idée Que voir la nuit pa**ée j'avais beaucoup perdu Où étaient les secrets et où l'opacité ? Puis l'ombre est revenue et je m'y suis glissé Soulagé quand le soir j'ai vu qu'elle était là Plus noir qu'un aveu à jamais confiné Plus sombre que la nuit dans l’épaisseur des bois