La lune était haute, les routes étaient désertes Le vent courait à sa perte, dans les branches de pins Un oiseau de nuit chantait la solitude Un vieux loup gris rôdait dans le sous-bois Des yeux sans vie regardaient les nuages qui pa**ent dans la nuit C'était le début d'un temps nouveau Fini tout les morts dans les caniveaux Fini les courses dans les métro, boulot, dodo La terre avait changé de dictateur Les trains, les avions ne seraient plus à l'heure Le règlement avait changé de joueurs sans préavis Une voix crie dans la nuit c'est la vie qui languit Et le vent souffle beaucoup trop fort pour un lundi Drôles de silhouettes, sur un boulevard noir Et silencieux, un chien renifle son maître et pa**e dans la nuit Son maître la bouche ouvert, le trottoir sous la tête N'entends plus le vent qui souple à sa perte Dans les branches de pins Les branches de pins C'était le début d'un temps nouveau Fini tout les morts dans les caniveaux Fini les courses dans les métro, boulot, dodo La terre avait changé de dictateur Les trains, les avions ne seraient plus à l'heure Le règlement avait changé de joueurs sans préavis Une voix crie dans la nuit c'est la vie qui languit Et le vent souffle beaucoup trop fort pour un lundi