Le dernier mot dans le dernier poème Le pas des rêves sur le front de la nuit Ma peur étrange avant d'écrire je t'aime Au bout d'une phrase qu'on appelle la vie C'est toujours toi L'ombre parfaite aux bijoux du silence Le clair obscur aux harmonies du soir L'accord plaqué au corps de ma souffrance Larme d'alarme au cristal des regards C'est toujours toi C'est toujours toi qui annonces le jour C'est toujours toi qui inventes l'amour L'autre pays où s'égare ma maison Prisonnière sur parole et sur démence La liberté au bout de ma prison Et le pardon à la fin des offenses C'est toujours toi Cette aile blanche à l'orée de l'aurore Mon livre ouvert au bout de l'insomnie Entre les marées qui fouillent mon corps À tout jamais pour le peu que je suis C'est toujours toi C'est toujours toi qui annonces le jour C'est toujours toi qui inventes l'amour C'est toujours toi qui annonces le jour C'est toujours toi qui inventes l'amour C'est toujours toi qui annonces le jour C'est toujours toi qui inventes l'amour C'est toujours toi