Au cimetière des amours, moi j'ai planté ta croix Pour recueillir un peu, oui les fleurs d'autrefois Et s'il est un jardin qui soit fait de nos cendres Comme ils sont des destins qui sont fait pour se pendre Au cou d'une moitié au cou d'une colombe De ses éternités qui dorment sous les tombes Au cimetière des amours, j'y retourne parfois Parfois pour y pleurer, pour pisser de joie Pour arroser jardin, pour repenser à toi Pour caresser ta main, pour pisser sur des croix Prendre un bain de soleil et regarder le ciel Puis voir les hirondelles rejoindre les tourterelles Viennent quelques prénoms quelques bouts de mémoire Comme un siècle en chemin vient vous conter l'histoire Vient vous conter les cieux de ces cœurs amoureux De ces cœurs qui se serrent pour mieux se dire adieu Au cimetière des amours, oui je repense à toi Puis j'entends les tambours qui font les guerres parfois Qui font pleurer les fleurs des jardins de nos vies Qui font pleurer mon cœur qui fait tomber la pluie Qui fait que les cimetières un beau jour en jardin Ressemblent à ces endroits où viennent joué gamins Où se disent amoureux les enfants sacrés Oui que jusqu'à la tombe tu seras ma moitié Au cimetière des amours, je suis perdu parfois À jouer du tambour aux cœurs des filles de joie Qui ont perdu leur chemin ou qui pa**ent par là Je chante Varsovie mais il n'y a que moi Et les fleurs qui se meurent de te savoir partie Et les fleurs qui se meurent et chantent Varsovie Comme un jardin qui pleure à faire pleurer des croix Comme un jardin se meure comme je me meurs de toi Au cimetière des amours, on se retrouve un jour On se retrouve un jour pour se parler d'amour Pour voir pa**er les heures qui poussent sur les tombes Pour regarder les fleurs dessous la pluie qui tombe Au cimetière des amours sûr qu'un jour on sera Un prénom sur la pierre de ce jardin de croix Pour regarder les fleurs je crois bien vu d'en bas Venir marier le ciel puis la terre tu vois Que me jette la pierre celui qui n'a compris Que les amours sous terre ont le cœur infini Qui se bat sans un mot qui chuchote au printemps Le ruissellement de l'eau quand s'écoule le temps Sous la croix moi je crois, moi pourtant qui n'ai cru Ici oui que l'amour serait toujours perdu Sous la croix moi je crois, que se croise toujours Ceux qui ont le cœur qui bat, qui bat comme un tambour Aux amoureux perdus, aux amours à la rue Aux cœurs qui savent battre, aux cœurs qui savent plus Aux yeux dans la tempête, à ces marins perdus À nos cœurs, à la fête, à quand on a trop bu Aux sanglots déferlants sur mon cœur qui se noie Au triste du pleurant, oui quand je pleure de toi Aux armes de nos cœurs, aux larmes de nos combats À l'ivresse, à la joie de pisser sur des croix Au bar de la tristesse, à celle qui m'a pas vu À ceux que la vie laisse, aux filles qu'on des vertus À ces tristes destins, aux caresses d'un nu À la force du poing, aux beautés des vêtus À la force des proses, de mon génie de peine Au siècle d'amoureux marchant les bords de Seine Aux parfums de nos roses ou bien des chrysanthèmes Dis-moi quoi de plus beau que se dire que l'on s'aime ? Au cimetière des amours, oui moi j'entends des voix Et le ciel semble sourd à ceux qui vivent là Les siècles de poèmes puis les siècles de tendres Qui sous les chrysanthèmes n'ont plus cous à se pendre Que le coût de la vie, c'est mourir et bien pire C'est perdre son amour et garder son empire Pour finir à genou, empereur de personne Que de ce temps qui pa**e, puis qui vous abandonne Empereur à genou, je suis là sur la terre À nourrir de sanglots les fleurs de ce cimetière À prier des bons dieux auxquels je ne crois pas Oui puisqu'ici de dieu, moi je ne vois que moi Dieu de ma solitude, de ma misère humaine À ce cœur qui titube, puis qui chante la peine Au cimetière des amours, moi je prie des poussières De redonner la vie aux enfants de la terre Alors, on est tous là au cimetière des amours Toi c'était pour Olga, moi c'était pour toujours Que je meure à genou devant ces bouts de bois Que je meure à genou devant ces bouts de toi Dont je me souviens pas, dont je me souviens plus Mais dont je sais savoir oui qu'ils se sont perdus Dans le fond des mémoires, dans le fond des cimetières Dis-moi dessous la tombe qui a gagné la guerre ? Au cimetière des amours, je suis perdu parfois À jouer du tambour aux cœurs des filles de joie Qui ont perdu leur chemin ou qui pa**ent par là Je chante Varsovie mais il n'y a que moi Et les fleurs qui se meurent de te savoir partie Et les fleurs qui se meurent et chantent Varsovie Comme un jardin de fleurs à faire pleurer des croix Comme un jardin qui meure, comme je me meurs de toi Au cimetière des amours, oui moi j'entends des voix Mais le ciel semble sourd à ceux qui vivent là Les siècles de poèmes puis les siècles de tendres Qui sous les chrysanthèmes n'ont plus cous à se pendre Que le coût de la vie, c'est mourir et bien pire C'est perdre son amour mais garder son empire Pour finir à genou, empereur de personne Que de ce temps qui pa**e, puis qui vous abandonne Au cimetière des amours, moi je repense à toi Puis j'entends les tambours qui font les guerres parfois Qui font pleurer les fleurs des jardins de nos vies Qui font pleurer mon cœur, qui font tomber la pluie Sur les ruisseaux de proses de mon génie de peine Vont les siècles amoureux marchant les bords de Seine Aux parfums de nos roses ou bien des chrysanthèmes Dis-moi quoi de plus beau que se dire que l'on s'aime ?