Ce film, Maintenant tu t'en souviens, Un cauchemar éveillé, Jamais vraiment très loin, Qui lacère tes fesses serrées Jusque dans tes maisons de poupées Lorsque l'acide remonte ton palais. Tu es souillé et ruinée, T'as plus de place pour toi, Plus d'estime de toi, Bafouée, Souillée et meurtrie. Tu l'as brisée de tout ton poids, Jusqu'à la soumission, Tout en tenant ses bras. Etouffée, Sans force, Comme une vulgaire poupée, Pénétrée violemment à l'en éventrer. Mais quel plaisir de voir cette tête d'enfant rougir et suer Alors que les pleurs la font exploser, Tu l'as serré à l'en ca**er les bras, T'en as profité comme une ordure sans foi. Les mains attachées, Tu l'as trainée à toi pour la rosser, La violer, La priver d'espoir. Triste de constater que les remords n'effraient que toi. Triste de voir que des gens ont encore foi. Triste de te voir vivant et fier de toi. Si triste de voir cette fille si belle et pleine de joie. Pour un instant, Tu ne voulais faire qu'un, Le temps que coule le sang le long de tes mains.