La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l'égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l'espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n'ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L'hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie