Quand ta peau fond sous ma bouche Qu'importe si je suis l'a**a**in Quand le désir enveloppe l'autre couche Que tu es sûr que je suis là pour ton bien Qu'importe si je suis le salaud Qui a donné la rafle Mon amour, Il n'y a plus rien après l'amour. Quand mes ailes d'aigle royal se resserrent dans ta crinière Quand mon souffle cou-ricoche et ricoche sur tes paupières Qu'importe si je suis l'apponteur de l'horreur Mon amour, Il n'y a plus rien après l'amour. Quand on m'annonçait un éclaireur de vigne Et mes doigts sont les chandelles du festin Quand ma langue de ton coup revient sur ta poitrine Et promet de mourir dans le creux de tes reins Quand nous retombons épuisés, que tu attrapes les cigarettes Quand je peux voir les promesses de gloires tapissées jusqu'au fond de ta tête Et qu'importe les bottes qui claquent et les enfants apeurés Qu'importe les bouquets tendus vers l'inhumanité Mon amour, Il n'y a plus rien après l'amour. Quand les yeux brillants sont les fars d'une voiture noire de la Gestapo Qui perce la nuit vers le dégueula**e qui arrache la vie au matin très tôt Qu'importe alors la balle que je l'ourlerais dans la tête du mourant fusillé Qu'importe ces familles que je déchirerais comme du papier mouillé Mon amour, Il n'y a plus rien après l'amour.