Caballero - La vague lyrics

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Caballero - La vague lyrics

[Intro : Lomepal] J'ai a**ez patienté sagement, j'vais pas trembler J'avance sur ma route, oui, j'aime accentuer l'challenge Mais ça sent l'guet-apens, j'suis pas fou J'démarre sans signe d'amour, la décadence est flagrante J'étais défaillant mais maintenant j'ai pas l'temps J'reste attentif à tout Pris dans les tentacules de l'effet d'groupe, enfant mature Sans abuser, nan, j'croyais vraiment qu'la rue valait l'détour Il faut qu'j'contourne l'attaque des vagues Avant que j'm'enfonce, j'cours Et puis j'reprends mon souffle à marée ba**e [Couplet 1 : Lomepal] Tellement d'coups fourrés que j'lutte à faire ce rodéo J'peux pas rester debout, saoulé, le cul à l'air, j'ai trop d'égo La Lune va p'têt me redonner force, rien n'sert de roucouler Mec, on peut tous couler En faisant un tube avec le mauvais flow Il faut payer, ça s'complique sans pardon si j'demande combien T'as compris qu'quand ma confiance s'a**ombrit J'sens qu'on t'tient J'affronte d'immenses contraintes, la vague se rue sur c'bas monde Tu t'uses à fond, les armes ou la musculation n'y changeront rien Et elle me rend fêlé, j'suis un naufragé funeste, j'me sens enchainé En vrai j'ai déjà trop nagé sur elle, fallait s'mouiller Maintenant, j'crains ma perte, y'a rien à faire à part s'débrouiller La vraie trouille c'est qu'elle reviendra p'têtre En façade, la mort est ban*le, c'est dans un profond silence Mais on y pense que quand la vague rapporte les cadavres J'sens la vase s'accrocher à ma conscience Les autres prennent des longues distances La consistance du sang ça tache la Porsche, c'est pas cla**e J'confie les grosses décisions à d'autres, et merde même colérique J'dois obéir sinon les flots dérivent mon radeau Gros, c'est triste de voir ces projets qui tombent à l'eau J'veux m'sauver libre alors j'évite, vraiment de m'mettre Poséidon à dos... [Refrain] Elle emporte tout sur son pa**age... Qu'tu sois un prof d'algèbre, un éboueur ou un homme d'affaires Aveuglé par des porte-jarretelles Des dollars dans une grosse mallette Elle emporte tout sur son pa**age... Nouveau-né ou ancien, on veut pas s'faire prendre dans l'sillon Mais on finira tous dans l'sien [Couplet 2 : Caballero] J'ai pa**é des heures à parler à la va-vite devant l'mic J'te mens pas, j'me dis souvent: "Pourquoi j'ravalerais pas ma salive ?" Dur d'éviter ça, j'ai pas su esquiver la vague Et au final, j'me suis fait rattraper par sa magie J't'explique, on a tous des clans tous des codes On a tous rêvé d'un bout d'vêtement qu'on voulait tant pour l'école Chacun son milieu, génération d'zombies Conscients de leur conditionnement Les pièges du malin sont vicieux On avance indécis, rarement saints d'esprit Avant d'se faire couler, navrant, on nage en plein délire Entre nous y'a un si grand écart, modes de vies parallèles J'suis pris dans cette vague J'm'éloigne de la côte, j'prends d'la distance c'est grave Peu à peu, les sentiments dégagent Sourires et fous rires se changent en soupirs Mais j'oublie en tirant des lattes L'humanité est bien vicieuse (Fou, c'est vrai !) Mais on peut pas m'mener en bateau Enfoui à 20 milles lieues sous les mers [Refrain] Elle emporte tout sur son pa**age... Qu'tu sois un prof d'algèbre, un éboueur ou un homme d'affaires Aveuglé par des porte-jarretelles Des dollars dans une grosse mallette Elle emporte tout sur son pa**age... Nouveau-né ou ancien, on veut pas s'faire prendre dans l'sillon Mais on finira tous dans l'sien