C-SEN - À part les gens lyrics

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C-SEN - À part les gens lyrics

Écoute, écoute Le C.Sen, Paris, Nasme, XVIIIème [Couplet 1: C.Sen] Avec le temps, paraît qu'tout change Pourtant c'est l'plus vieux métier du monde Y aura toujours des flics sur nos trajets pluvieux Toujours des briques, du peuple Pour insulter l'Amérique Tout autour de la mairie De Jules Joffrin, mélange de rhum et de jus frais Dans nos refrains, dans nos rengaines, toujours un peu de haine, de peine Ça manque d'amour, de paix De thèmes et de "je t'aime" Pour squatter la FM en attendant C'que j'pense, c'est c'que t'entends Quand je les insulte en chantant Et c'est toujours les mêmes à qui je souris en mentant Oui je tue et vis mon temps Avec Dar.C aucune ce-chan Va, ça c'est pas près d'ger-chan En flèche y en a qui montent, et d'autres que l'on descend Le monde s'divise en camps, heureusement que le mien compte Des MC éloquents, évoquant l'règne des sous-sols comme la lave des volcans Ouais, partout ça vole quand Ça crève la dalle Si t'es aveugle à la misère, un jour ça t'crève les yeux Plus t'es vieux, plus tu crains les cieux Ça change peu, au réveil j'mange pas J'gratte ce que je retiens de la veille Et comme d'hab je le chanterais main-de avec un joint d'beuh Aux quatre coins de ma ville, toujours des perchés Pour se monter la tête Je suis de plus en plus loin d'eux Car je reste au moins deux, bloqué dans mon monde Où chaque seconde gronde [Refrain: C.Sen (*2)] Dis-toi y a jamais rien qui change À part les gens Y a jamais rien d'touchant Sache la saisir et n'attends jamais la chance Elle va pas venir te chercher dans ta chambre [Couplet 2: Nasme] Wesh poto, écoute Chaque journée c'est la même, ça recommence dès qu'j'me lève J'roule un gros joint et j'comate, après j'me lave La même musique dans la chaîne, les mêmes voisins que ça gène N'ont jamais aimé les jeunes, encore moins ceux de mon genre Qui vivent dans l'quartier, qui veulent jamais déménager Toujours nous qu'ils visent, la jeunesse qui biz C'est d'la racaille à c'qu'ils disent Toujours en bas à scute-di, fumer jusqu'à en devenir zombie Jamais changer nos habitudes ni le style de nos habits Et j'suis pas prêt d'changer d'amis, j'suis juste surchargé en ennemis Pour ça qu'j'ai rechargé, j'ai besoin d'décharger cette nuit Viens pas m'chercher des ennuis j'en ai déjà mille On croyait qu'tout allait changer en l'an 2000 Mais j'ai perdu l'espoir des lendemains Tout a changé le 11 septembre 2001 Un monde dément où le démon fait que ter-mon Tu vas mourir même si c'est long Que tu vis est une chance, tout comme tu n'entends pas France n'aime pas les négros J'suis pas près d'toucher la paye à Ronaldinho Aucune chance, tout comme Dino Tant qu'la France n'aime pas les négros J'suis pas près d'toucher la paye à Ronaldinho Aïe aïe aïe [Refrain: C.Sen (*2)] Dis-toi y a jamais rien qui change À part les gens Y a jamais rien d'touchant Sache la saisir et n'attends jamais la chance Elle va pas venir te chercher dans ta chambre [Couplet 3: C.Sen/Nasme] Entre tox' et reviens, vicieux partie d's**e et recale Toujours un texte sous le re-cui, basé sur le recoin En poche j'ai le sourire en coin parce que j'ai le souvenir en moins Moi c'est pareil, et Paris ne me donne plus envie d'rire Je n'me souviens que du pire donc j'ai plus envie d'rien Avec le temps, paraît qu'tout change Même ta face si tu bédaves Si toi tu les suis alors les modes, moi sur ma route Ce qui ne change pas c'est les codes, c'est invariable Comme le bruit des cours d'écoles Sur la même route, les mêmes rues, les mêmes rap Les mêmes rattes en bas des mêmes bacs La même BAC à faire les mêmes blagues Rien n'a changé depuis le bac à sable Ça change pas, ici à 18 piges ça trace à Me-Da Apprentissage entre grillage et médaille Même si on voulait faire autrement, voir autre chose Ce serait notre choix, mais rien n'change, c'est toujours comme autrefois [Refrain: C.Sen (*2)] Dis-toi y a jamais rien qui change À part les gens Y a jamais rien d'touchant Sache la saisir et n'attends jamais la chance Elle va pas venir te chercher dans ta chambre