Barabara - La 25ème heure lyrics

Published

0 135 0

Barabara - La 25ème heure lyrics

Allongé sur la table d'opé quelque part en Afrique de l'Est Une docteure m'a suturé le coeur pendant que je lui reluquais les fesses Elle m'a demandé si je connaissais le salopard qui m'a fait le coup Bien-sûr que j'ai rien dit j'allais pas balancer mon double On m'avait retrouvé dans l'delta et j'avais les yeux grand ouverts Dans le ciel pa**ait des nuages BARABARA buté par un fils de pute étendu par terre Mais dans mon crâne était pa**é l'orage J'avais jeté le calibre quelque part dans les marécages Parlé pendant des heures en tête-à-tête avec mon cadavre Puis J'avais fumé clope sur clope jusqu'à ce que j'écrase la dernière Ma dernière cigarette éteinte j'ai regardé le bord de mer Là y'avait plus rien d'autre que la ligne d'horizon du vent des vagues Et je tenais au bord de la grève des monologues interminables Rien ne sert de mourir il faut partir sans faire de discours Au commencement était le verbe à la fin était les vautours Aimez-vous les uns sur les autres vous le dit BARABARA Je fais l'amour même par terre pas que dans des beaux draps Quand la docteur m'a remis sur pieds moi j'ai pu la mettre à quatre pattes Mon coeur s'est remis à fonctionner et pour elle ne cessait de battre La suite de l'histoire a tourné en cinéma p**nographique Avec des positions fantasques et des techniques acrobatiques Des échanges de fluides corporels retrouvés sur la tapisserie De l'ardeur dans les regards / du plaisir dans les cris Dis-moi si c'est pas par amour qu'est-ce que tu vas faire par dépit? Qu'est ce tu vas faire par amertume qu'est ce tu vas faire par jalousie ? Qu'est-ce tu vas faire rien que pour ta gueule ? Je parle même pas de la haine en sourdine Qu'est-ce tu vas faire chaque jour la même chose suivant la même routine ? Je pars faire un tour quand j'ai rien d'autre à faire Histoire de voir du paysage histoire de changer d'atmosphère J'en ai pa**é des frontières mais ya que moi pour me mettre des limites La vie est belle quand le destin lui écarte les cuisses