Assis sur un banc le nez en l'air A méditer sur le temple de l'éphémère "A regarder les camions, attendre notre bus" "Et crachent les cheminées," Productivité toujours plus "De quoi on a l'air, l'air de rien" "De quoi on a l'air, l'air de rien" Assis sur un banc les pieds dans la poussière A respirer la même bonbonne d'air A regarder les fauchés s'essoufler peu à peu "Et crachent les cheminées," Productivité toujours plus De quoi on a l'air, l'air de rien De quoi on a l'air, l'air de rien Assis sur un banc... Puis face contre terre