Anton Serra - Folie féline lyrics

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Anton Serra - Folie féline lyrics

[Couplet 1] À l'aurore de ma vie, dans la savane de mes pensées Sommeillait déjà ce petit lionceau survolté Sevré, nourri aux sensations, à l'air pur des aventures Amadouer l'imagination que l'on capture Mais dur de laisser s'échapper. Ouais, la réalité schlingue Au fond d'mon crâne, j'suis pas tout seul dans cette jungle ... et ça m'ra**ure Son petit ronronnement m'calme quand le doute surgit Au fond d'mon âme j'entends sans doute mon fauve rugir Prisonnier comme en cage, furieux, féroce, en rage Un signe avant-coureur, ce qui annonce un gros orage Mon félidé à pelage fauve grandit dans ma faune Je l'ai nourri, caressé peu, mais est-ce ma faute Si un jour sa gueule se retourne contre moi ? Réaliser que j'l'ai dompté histoire d'faire contre-poids C'est mon moteur, mon fidèle compagnon lapant la rivière Du flux d'ma création son petit poil est devenu crinière Chaque jour un peu plus affamé, avide de nouvelles proies La vie à la folie et sur la mort une belle croix Assoiffée de liberté, ma bête gambade Ses petits bonds joyeux m'relèvent la tête quand j'suis dans l'bad Mon humble serviteur que j'estime Reste sauvage car il n'a rien d'un animal domestique Le risque est bien trop grand pour l'apprenti dompteur Une force d'la nature, le plus souvent les gens ont peur [Refrain x2] Instinct d'félin, voilà c'qu'on a récolté De petits orphelins qu'on a dû forcément adopter C'est d'la folie, parfois le lion survolté Se retourne contre celui qui voulait le dompter [Couplet 2] Tous, nous devenons chaque jour un peu plus fous C'est pourquoi on s'comprend plus dans c'monde un peu plus flou C'est pour la part du lion qu'nos folies s'entrechoquent Carna**iers pour du pognon, et cela même entre potes Instinct animal au regard farouche Rares sont ceux qui n'voient pas rouge Au lieu d'l'identifier, les gens sans crainte l'ignorent Et l'abattront sûrement quand ils croiseront les gros carnivores Terrés dans chaque crâne, dans chaque coeur, dans chaque petite plaine boisée Tant bien que mal, moi j'ai appris à l'apprivoiser Une source de puissance, de la folie dans chaque génie Pour chaque créateur. Mais cette science n'est pas bénigne Quand l'pain béni finit par avoir l'goût du pain ra**is Dès qu'la mauvaise herbe finit par prendre racine Et si on s'disait qu'au lieu d'abattre le fauve qui nous habite Il faudrait mieux qu'on cohabite ? [Refrain x2]