Tu m'fais tourner la tête, brune ou blonde Que j't'attends ça fait depuis des plombes et ma cervelle n'a plus de plomb Histoire d'amourette, de petit flirt que l'on crapote Nous mène à la baguette, nous mène à la carotte Chic et distinguée que l'on butine à même le bourgeon Cette petite fleur du pays pousse même sur le goudron Ça nous rend barjots le désir d'la qualité intacte Mais bien roulée ne veut pas dire light Y a pas qu'les rires qui sont grinçants, en pa**ant Du lit conjugal j'ai dû retirer une latte Chez les jeunes ça fait un tabac, ça fait Chavirer les coeurs, gonfler les poumons, attendrir les abats Aimer tue le packaging quand figure "à bas les ébats" Aimer tue à petit feu, nous cache des choses qu'on sait pas Les débats sont ouverts comme la fenêtre dès qu'ça empeste Hystérie, jalousie, une dernière pour atténuer l'stress Ça finit avec "t'es plus conne qu'une blonde" Bien trop cla**ique, j'dirais même plus : bien trop basique Trop de choses partent en fumée quand les secrets nous envahissent J'aime Gauloises ou Gitanes mais toutes les deux m'haïssent J'ai pas mal de soucis pour arrêter, mon psy et sa tchatche M'a volontiers conseillé l'patch et volonté Encore une bouffée et promis demain j'arrête J'compenserai, j'troquerai pour celle en chocolat la cigarette Suivie d'un café crème pour éviter qu'mon esprit zigzague J'combats avec mes démons qui m'sussurent : "martyrise-la" Quand elle filtre tous mes appels, oui ça m'énerve, mais avec elle Je voudrais tellement partager le calumet de la paix Loin de vouloir l'entuber, ça m'embête, son coeur s'ouvre Elle craque comme une allumette en oubliant qu'elle souffre Sortir le grand jeu et mettre le paquet, trop peu pour moi Les yeux pleins d'étincelles, les regards briquet, c'est trop pour moi Mais cependant, trop dépendant, la tête embobinée Je sais que pour des clopinettes l'histoire peut se rembobiner Aucune chance pour le strike, pas d'Lucky pour faire tomber les quilles Certains sont pleins d'fumisteries pour faire tomber les filles Ils traitent les Cendrillons comme des cendriers Quand leurs poumons ont à leur actif plus de cent grillées Quand l'égo sent le mégot, hé ! Aimais-tu ? J'te pose la question Hein ? Aimais-tu ? J'te pose la question