Tiens, un nouveau printemps
C'est a**ez beau, y'a rien à dire
Pauv' Pom'
Y vaut mieux en rire
Même si c'est pas marrant.
Tiens, un nouveau printemps
C'est pas l'dire qui fait sourire
Pauv'Pom'
Je commence à mûrir,
Je trouve ça navrant.
Oh tiens, un nouveau printemps
Y'a moins d'avenir, c'est rien de le dire
Pauv' Pom'
Je commence à vieillir,
C'est vraiment aberrant.
Oh tiens, un nouveau printemps
Faut s'ra**urer le prochain sera pire
Pauv' Pom'
Je commence à pourrir,
C'est vraiment consternant.
Et c'est pas la vue d'un bourgeon
Où d'une hirondelle à la con
Qui va me mettre en allégresse.
Pas plus que ces fleurs désuètes,
Ces impudiques pâquerettes
S'offrant comme des paires de fesses.
Oh tiens, un nouveau printemps
Y'a moins d'avenir c'est rien de le dire
Pauv' Pom'
Je commence à vieillir,
C'est vraiment aberrant.
Oh tiens, un nouveau printemps
Faut s'ra**urer le prochain sera pire
Pauv' Pom'
Je commence à pourrir,
C'est vraiment consternant.
Qu'éclatent les boutons de fleurs
En ribambelle de couleur,
Et j'esquisse à peine un sourire.
Le peu de soie qui te recouvre
Et à cet endroit là s'entrouvre,
Viens tout juste me divertir.
Oh tiens, oh tiens,
Tiens, tiens, tiens tiens tiens,
Bien sur la saison se dénude
Quand rougissent les filles prudes,
Et je devrai m'en satisfaire,
Mais le miroir aux alouettes
Que dissimule ces jupettes
Reflète déjà l'ajusté
Oh tiens, oh tiens, un nouveau printemps
Profite encore un peu, respire
Pauv' Pom'
Des pépins à venir
C'est vraiment affligeant.
Oh tiens, un nouveau printemps
C'est bientôt la compote, au pire
Pauv' Pom'
Je commence à flétrir,
Je préférais avant.
Mais c'était quand avant ?
C'était bien mieux avant
C'était bien mieux avant
C'était bien mieux avant
Oh tiens,
Oh tiens.