Je n'ai pas dit non à la vie je n'y ai vu rien d'important J'ai scié le canon pour lui parler à bout portant Mon bonheur en fauteuil roulant, une balle dans la colonne Je radote et je marmonne comme un putain de vieux croulant J'ai pris le temps, index et majeur posés sur la tempe Le coin de ma rue me suffit les soucis au tournant m'attendent Des années j'en ai plus de trente, une mort lente et un caveau Le soleil est en travaux depuis longtemps mais je patiente Une minute et je m'absente j'ai comme des abcès à crever J'espère que si demain j'arrête j'aurais des camés à sevrer Alors je chante, au mois de mars s'entame une époque Un centimètre après l'autre je vois que ma fortune augmente À bon entendeur salut, as-tu entendu parler d'eux? Le vice et la vertu je me suis vêtu par les deux Je n'ai plus que mes beaux yeux, mes lendemains de pluies Matinale et nauséeux depuis le bug de l'an deux-mille Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Jadis, miraculeux combien de temps que je l'attends Ma vie la mène au mieux car c'est ainsi que je l'entends Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Je suis pas novice, hier j'ai vu, demain c'est maintenant Écoute bien pour le moment j'approfondis mes cicatrices l'ami... De la bruine, de la brise, un ciel couchant Et tant d'idées grises en marchant, la gamberge tel un champ de ruines À ne plus redouter l'averse quand la lune est radieuse Quand j'héberge tout et son inverse, quand la rancune est mélodieuse Deux yeuz des météores et vois le tout filer Dès fois des étoiles défilés entre les filets de mes tords Pléthore de seizes par enchantement, bien en vie D'un rien ravi, sur des braises depuis l'enfantement Je n'ai pas trouvé de repos ni de sommeil réparateur Salvateur j'ai le vertige sur des nuages annonciateurs Poèmes évocateurs vingt-quatre images à la seconde J'attendrais que la pluie retombe pour remercier mon créateur J'ai le crayon, le cahier, le grand chardon sur le palier Le patron, qui m'enverra au charbon n'est pas né J'ai peu parlé, hors de mes CD quasi mutique Toujours pudique j'ai dévoilé le minimum s'il le fallait Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent
Jadis, miraculeux combien de temps que je l'attends Ma vie la mène au mieux car c'est ainsi que je l'entends Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Je suis pas novice, hier j'ai vu, demain c'est maintenant Écoute bien pour le moment j'approfondis mes cicatrices l'ami... Quand tout est noir quand ce globe se fiche de l'aurore L'espoir que l'aube se mêle au soir, que tout affiche error De l’amertume sous les semelles, des corps et de la boue Dans ce décor encore debout, une plume, j'efface du rimmel Et les heures pa**ent dans la clepsydre peu d'amis dans ce périple J'ai fait face à des hydres, des leurres, des ennemies en tripes Constamment mal a**is mais ne me suis pas dis terrien Extra-terrien ici n'est pas ma galaxie Dans l'air comme de la rage, le froid qui violemment crache Moi entre colère et courage quand l'orage cogne à l'arrache Qui croit que tout s'éclaircira, nos lacunes le néant Qu'entre les dunes les océans une terre de paix s’appréciera Viens on renonce au futile tout l'aurore ne dit rien du beau Loin des corbeaux de ce qu'annoncent leurs volatiles Ainsi soit-il jusqu'au tombeau, le poids des années qui reluit Tomber des nues d'en haut pas né de la dernière pluie Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Jadis, miraculeux combien de temps que je l'attends Ma vie la mène au mieux car c'est ainsi que je l'entends Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Je suis pas novice, hier j'ai vu, demain c'est maintenant Écoute bien pour le moment j'approfondis mes cicatrices l'ami... C'est juste un jour de plus Sombre et le décor dehors C'est juste un jour de plus Recouvert sous un grand ciel gris Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Jadis, miraculeux combien de temps que je l'attends Ma vie la mène au mieux car c'est ainsi que je l'entends Pas vraiment né de la dernière pluie mais bien avant Tel un naïf, j'ai fais la guerre à des moulins à vent Je suis pas novice, hier j'ai vu, demain c'est maintenant Écoute bien pour le moment j'approfondis mes cicatrices l'ami...