Les déchets parasitaires Des atomes endormis Alourdissent la balance de l'univers La pression augmente Les entrailles du ciel éclatent Sur le corps apeurés des humains affaiblis coule l'éternel Et le sang noirci des étoiles ma**acrées les souilles de honte Les planètes dépecées dirigent leurs lambeaux de terre droit vers leur cœur Cet amour qui remettait l'univers à zéro maintenant n'est plus Sans doute auriez-vous dû Marteler un peu moins le sol De vos paumes meurtrières Et de nos ongles coupables et ternis Sans doute auriez-vous dû Défigurer un peu moins son visage Et laisser son reflet en orbite Mais vous avez choisi de vénérer le cancer Que vous n'auriez jamais dû incarner Les cadavres prématurés stigmatisent les trahisons Les tuméfiés lèguent ces œuvres aux prochaines générations
Un héritage cellulaire digne de sa propre destruction L'expansion de l'univers désobéit par sa création Les progénitures échouées les berges Les pores obstrués par le sable fin Ne peuvent démystifier les signes Gravés sur les parois de leurs artères Le cœur vide des palpitations rythmiques primordiales Les progénitures échouées, en silence, se dématérialisent Dans les corps apeurés les atomes augmentent leur vibration L'univers débalancé entame sa fragmentation Sans doute auriez-vous dû N'avaler que les fruits planétaires Vos particules sous zéro Ne communiquent plus avec la première mère Les déchets parasitaires Des atomes endormis Alourdissent la balance de l'univers La pression augmente Les entrailles du ciel éclatent