[Première partie] [Intro]
Ce texte est né dans un salon à l'abri du vent du nord, Saint-Idesbald
Ça l'fait pas c'truc
Ce texte est né dans un salon
Ce texte est né dans un salon
[Couplet 1]
Ce texte est né dans un salon à l'abri du vent glacial
Moi seul et ma personne, j'flashe pas avec personne
J'me rends compte que certains m'manquent
Mais que bizarrement les moments dont on s'remémore
Sont souvent des phases où on était mort
Les soirées sobres se font rares
L'état hilare est souvent bien moins naturel
Qu'annonciateur d'un mauvais bad trip
C'est dur de s'en défaire mais mes potes sont-ils mes potes ?
Car on se conforte entre des feux
Nan, t'es fou et là mes convictions se réveillent
On enterra vite, qu'on vit d'sons et de faux semblants
Les pacsons ne sont que des rêves
On roule vite, c'est grave, ça s'allume, ça coule
On roupille, on flashe, on gaspille, on foire et on trouvera ça cool
On a rien des anciens hippies si on s'épuise à ce rythme
C'est qu'on est bien plus nihiliste que militant, laisse-moi le dire
À qui voudra le saisir
C'est si bon de se rouler un buzz, de regarder le monde et de le vomir
Vaut mieux l'dire, l'apathie c'est confortable
La pâteuse désagréable et les yeux plissés, ça dépend
La beuh était sociable, elle devenue mutisme
Elle coupe les jambes à qui n'a pas la force de rester en sprint [Deuxième partie] [Intro]
On dit ça, l'cône en bouche, tu vois
On dit ça, l'cône en bouche, tu vois
Vas-y, ouais bon, l'envers du décor
[Couplet 1]
Vas-y roule un jokoko coco, comment qu'on dit déjà ?
Un cône comique, un fond d'tiroir, une site comique connard
Un cyclone thermique ovale, un flash trois barres
Sans rien dire de bien terrible, j'suis dans l'espace quatre
Bon sérieux, on kiffe les séries à la con, les soirées Playstation
Et n'interrompt la cession que pour amorcer une autre bombe
Douillet, j'voulais tout sauf l'apologie, le piège de se mettre en condition
Pour une chanson que je voulais jolie, merde
C'est de la belle merde, on cultive, on déteste
On kiffe tant son inconsistance, son inconsistance
Là tu laisses pa**er le temps, tu reprends
Pousse le souffle et je pose mes gousses et me repose
Pose un couplet, me retrousse les manches pour rouler un …
Doublé de houblon, tout compte fait, tu doutes plus de Morphée
Le sommeil même debout c'est mieux
Non ça c'est parce que t'es mort, frère
Dans un nuage de fumée, nos carca**es se confondent
Et d'bon ton s'fond donc les bombes qui plombent nos bronches
Nous sommes cons, certes, crois le si tu veux
Je le concède c'est moche, j'ferais pas de concerts sans cette beuh
Merde, merde, insulte pas mes dieux
Quoi ? T'es fou, nan ? Ça reste de la merde à mes yeux
En fait, j'vois tout trouble, non en fait je doute
Mon double et moi, on t'coupe un cigare en XXX
J'ricane déjà des bouts d'gousses
XXX bout d'sh** d'y'a 15 piges
Bullsh**, imagine le coup d'blues de qui fumait notre argile
Nos petits menus traffic et nos plus-values de petites frappes
Nous ont valu les pires flash et le mépris des adultes
Aujourd'hui, c'est fini, non je fume encore plus
J'abuse pas, la plupart sans son duj s'endort plus
Le chômage s'il y pa**e, c'est que la verdure t'a perdu
Scuse ‘man, j'me rend compte que ça nous tue tout doucement
Et ce putain de XXX, tu bouges pas
J'suis sur le XXX pris
Il ne me restera Que des cernes quand le sh** m'aura tout pris
Et j'veillerai à l'oubli
Ou j'me noie de mon tourbis
Oui j'avoue, j'extrapole extra fort mais sans déc
J'ouvre la porte à mon sort pour un sport qui m'enterre
De la drogue, de l'alcool, je n'attends plus trop la fête
Mais l'inverse, le retrait XXX de ma verge
Et merde, j'ai tout dit à l'envers, à l'enfer
Trop d'effets, ça rend terne
On s'emmerde, on fait des rimes à deux balles deux
Plan cul, plan beuh, on kiffe les deux, bah tant mieux
À quoi ça ressemble ça ? Ça pue la cigogne, j'nie la XXX à Sidone
Puis des crises d'acétone
Mon esprit, mon stylo s'illumine
C'est le synonyme de pitance… [Troisième partie] [Intro]x2
Ça fait déf frappante
Déf frappante, déf frappante
4 heures tapante
[Couplet 1]
Ça fait déf frappante, 4 heures tapante
J'amorce la descente mais en retape un vite avant la vraie fin
Une, dix
Interminable, la phase finale, tu déclares forfait même sans victoire à la clef
À la craie, t'es presque entouré du cadavre de tes consos
Ton XXX obstacle sommier, phase basique
Mode primitif, tu te fraies un chemin
T'as zappé la lumière, t'as oublié de te changer, merde
Vingt minutes plus tard, ton œil s'entrouvre, tu t'saisis presque
Tu ne sursautes plus, est-ce que tu te relèves ? Nan tu te remets
Ça revient plus à ça
[Outro ]
Et j'veillerais à l'oubli