[Intro]
Sur la mienne j'écris en rouge : "Tout va bien j'vais mal"
Et j'espère que j'espère que je respire toujours
Comme pour annuler ces mots parce qu'ils me brûlent la bouche
Oui j'avoue le bouche à bouche avec le diable ment
Tout ce qu'on peut briser de naïfs
Dans les étables humaines, j'vois beaucoup de bads trips
Qu'elles nous écrivent de loin, tout va bien, j'vais mal
Mais je respire toujours parce qu'il me brûle la bouche
[Couplet 1]
J'espère que j'espère qu'on existe
Puis j'espère que j'exècre cette rime
Je l'exècre, belle prise, je respire, je l'espère
Perplexe, verre vide et j'espère que t'espères que j'existe
Puis j'espère ouais que t'exècres cette rime
Je l'exècre, belle prise, je respire
J'espère, extrême, perplexe, verre vide
J'espère que t'espères que je respire que t'exècres que j'existe
Mais c'est ce qui me fait dire qu'on est vrai, plaît-il ?
Que tu m'aimes et que tu te tires, ce n'est qu'un tunnel vers notre île
Il pluriel, notez que je suis de ceux qui rêvent donc qui saignent
Ton rimmel mélangé au gout des larmes
Accident de parcours, deux victimes, on a pas retrouvé l'arme
J'parle de ça pourquoi ? J'sais même plus
J'crois que c'est pour toi mais j'ai bu
Boulevard du beau début puis c'est le trou noir
[Refrain]
Dans ce bouche à bouche avec le diable ment
On aime goûter à tout ce qu'on peut briser de naïf
S'il en reste en nous dans les étables humaines
Les vidanges à la mer contiennent beaucoup de bad trip
Surtout qu'elles choisissent bien leur plage, qu'elles nous écrivent de loin
Sur la mienne j'écris en rouge : "Tout va bien j'vais mal"
Et j'espère que t'espères que je respire toujours
Comme pour annuler ces mots parce qu'ils me brûlent la bouche
Oui j'avoue le bouche à bouche avec le diable ment
Tout ce qu'on peut briser de naïfs
Dans les étables humaines, j'vois beaucoup de bads trips
Qu'elles nous écrivent de loin, tout va bien, j'vais mal
Mais je respire toujours parce qu'il me brûle la bouche
[Couplet 2]
Bon, on se planque, on se plaît, on s'mange, n s'lève
On s'plante, on se relance, on se replante, j'me remets
Je me relève dans le tunnel du tu m'aimes et tu m'tues
Si cruellement comme si nos prunelles mentaient
On s'épuise d'essuyer, les supplices d'essayer
On ne sait plus ce qui est seyant, on ne sait plus qui est safe
Ils s'épousent en signant, tu découvres en saignant
Les dépouilles de leurs mots pour toujours puis tu revis dans les
J'espère, j'espère qu'on existe
Puis je m'exècre, perplexe, verre vide
Quelque part, quelqu'un espérait-il que j'existe ?
Tu l'espères, c'est superbe, tu respires comme si ça te redonnait sens
Tu trouves l'étincelle qui ravive comme une adulescence
Torche humaine cherche sens comme si c'était deux naissances
Du drôle de ceinture en vue d'un crash test
[Refrain]