[Couplet 1]
J'marche dans la rue, les semelles côtoient l'bitume
La musique s'accrue, j'glisse dessus comme sur l'écume
En ville la vie s'est cru, j'croise un tas d'légumes
Dans ma tête je tue l'instru, à la main un joint qui fume
J'peux capter l'regard de ce pauvres type en costard cravate
Qui comme un con bose tard et enferme ces rêves au placard
A coté de ça y a un clochard qui fouille dans une poubelle
Sur laquelle un pochoir indique que la vie est belle
La rue un mélange de visions, un mélange de cultures
Elle en a vue pa**é des frissons, les plus doux comme les plus durs
Mais la ville c'est pas facile, moi ça me mine le moral
Notre liberté en déficit, pour la cause du capital
Merde, ici tout l'monde se craint, les sourires cachent des grimaces
Tout l'monde suit son chemin, ne vois pas l'autre dans la glace
J'ai du mal quand chaque matin, quand faut s'contempler bien en face
La même routine le même train-train, dans du béton dégueula**e
[REFRAIN]
J'reste entouré de tant d'vos tours grises
Et les condés sont des vautours
Tous enta**é en attendant notre tour
Triste est le temps, pourvu que le vent tourne
[Couplet 2]
J'fourre les poulets dans ma galette, sauce marocaine
Condé, allé baisse la braguette, ce soir on kene
Que les lâches seignent bien, bien comme un utérus
Kalash à Marseille, viens, liens communauté Russe
Welcome to Babylone, le secteur en dis long
Ban*l de croiser les mômes avec un gros pilon
Ils peuvent se mettre les zinc à dos, pour grimper comme le Wati B
Moi, j''veux trouver un sac à dos, pour partir au Tibet
J'entends trop souvent, « c'est la merde » ces temps ci
Mais je n'baisse pas les bras tant que c'est possible
On bois du : Label, oui le cinq
Camel, weed, on zingue, c'est la belle vie le zinc
J'veux qu'on m'aime fort, quitte à ce que d'aucun m'haïssent
Inca dans l'fond, pour moi l'or c'est l'maïs
En cas j'cumule l'amour, rien à foutre des miles
Anti-multinationales j'souhaite tous qu'ils faillissent
[REFRAIN]
J'reste entouré de tant d'vos tours grises
Et les condés sont des vautours
Tous enta**é en attendant notre tour
Triste est le temps, pourvu que le vent tourne
(Aout 2014)