(François Welgryn/Antoine Essertier)
Du bas des mauvaises pa**es que le sort peut heurter
Du haut des tours de Pise de trois cents milles étages
Du plus profond des trous où les âmes vont tomber
Du temps dès aujourd'hui comme du fond des âges
Entends-tu?
Entends-tu?
Entends-tu ?
Des flambantes étincelles
Que jette la vie moderne
Du quotidien rempli de tristes habitudes
De l'innocence perdue des enfants qui se traînent
Et du poids écrasant de l'éternelle solitude
Entends-tu?
Entends-tu?
Entends-tu ?
Refrain:
Entends-tu les voix
Entends-tu les pleurs
Entends-tu l'effroi
La sourde douleur
Entends-tu les hommes crier
Entends-tu les hommes crier
Entends-tu les hommes crier
Entends-tu les hommes ?
De l'infini d'hier qui chaque jour rétrécit
De tous les éléments qui échappent à leur loi
De toutes les différences qui nous font ennemis
De tous les rêves qui fondent sous un soleil trop froid
Entends-tu ?
Entends-tu ?
Entends-tu ?
Refrain
Entends-tu crier je t'aime
Entends-tu crier au secours
Entends-tu pleurer les peines
Entends-tu pleurer l'amour
Pleurer les airs, pleurer les eaux
Pleurer les frères, pleurer les animaux
L'espoir qui désespère et le vrai qui sonne faux
Entends-tu les hommes crier
Entends-tu les hommes crier
Entends-tu les hommes crier
Entends-tu les hommes?