Le ciel des uns et l'enfer des autres. Bercé trop prés d'un fleuve tourmenté, Tant de saisons maculées de péchés. Des années, piégé, dans ses eaux troubles, j'ai trouvé Les clés de mes chaînes: ma vérité. Sans renier mes racines, pourtant plongées dans l'oubli. J'ai touché le fond, sans chercher le pardon. Pour expier mes fautes, expirer ma dévotion, Je saigne dans la tourmente, cicatrise dans le silence.
En marche, ma procession, mon destin scellé vers l'absolution. Pardonne moi là où j ai échoué Pardonne moi car j ai jugé Pardonne moi mon mépris pa**é Saigne moi. Le ciel des uns et l'enfer des autres. Bercé de doux rêves, d'illusions et d'espoirs. Frappé de plein fouet, les fantômes pa**és s'installent. Il est trop tard: Pardonne moi. Il est trop tard: Saigne moi.