À ta gueule de vaurien À ta gueule d’où tu viens À ta gueule tu sais bien À ta gueule tu vaux bien À tes mains qui se posent À tes doigts qui nous causent Pour qu’importe la chose Il faudra que l’on ose À ta gueule aperçue À tous les coins des rues À tous les disparus Et tous les malentendus À tes yeux qui me figent À claquer le vertige
Avant qu’on se divise Il faudra qu’on se dise À ta gueule sans barrière À ta gueule sans prière À ta gueule éphémère À ta gueule de nos mères À ta gueule d’Africain Ta gueule d’Européen Celle des Océaniens Et tous les Américains À ces quelques instants Où s’arrête le temps Pour nous dire simplement Putain qu’est-ce qu’on attend ?