[Couplet 1 : Nehr]
Au clair de ma lampe, je dilue les doutes en dilettante
Deale, tant qu'il est temps, mes rimes alambiquées de cancre
Tentent d'apaiser mes tempes, de méchantes migraines les hantent
Entre verve militante et réussite avilissante
Longtemps, j'ai tenté la médiante mais, aujourd'hui, j'suis sur la pente
L'équilibre me manque, j'entre dans mes années trente, en tant
Qu'ex-adolescent, tant c'est tentant, je tente
Encore à faire le tourment, laissera-t-il les sens acerbes et
Crocs acérés a**ez longtemps ? En c'moment, j'me contente
De trop peu, mon compte en banque s'fond dans la ma**e
Prolétaire et, pourtant, j'donne de mon temps, de ma sueur
J'm'éreinte en travaillant et, ma seule récompense
C'est l'inspi' constante qui s'concentre le temps d'une prise micro
Payer comptant des potes qui, contents, trompant
M'écoutent dans l'ennui si les doutes nous détruisent tant
Je n'l'entends plus, commentant les rêves et grandes
Aspirations qui rythmaient l'bon vieux temps
Qui rythmaient l'bon vieux temps, qui rythmaient l'bon vieux temps
[Refrain : T.I.S & Nehr]
Heureusement qu'on a la 'sique alors, lorsque le navire chavire
Mais qu'on navigue à bord, c'est auprès d'elle qu'on s'enfuit d'abord
Heureusement qu'on a la 'sique, heureusement
Qu'on range nos cla**iques à la suite, de la plus hardcore à la sweet
Heureusement qu'on a la 'sique alors, lorsque le navire chavire
Mais qu'on navigue à bord, c'est auprès d'elle qu'on s'enfuit d'abord
Heureusement qu'on a la 'sique, heureusement
Qu'on range nos cla**iques à la suite, de la France jusqu'à la Suisse profonde
[Couplet 2 : T.I.S]
J'fais partie des prolétaires, de la lignée trop métèque
Négro, ligue afro et p't-être des gros beats d'accrocs des steak/frites
Car ça serait con d'être maigre, formule écrite sur mes recettes
Aigri six jours sur sept, j'évite tous les beaux succès d'estime
Car j'm'estime hors-compét', mais je cherche l'exit
Quand certains veulent que j'm'explique car j'fais des phrases incomplètes
Et puis j'hésite, pour être honnête, le rap pourrait couronner mes trois lettres
Mais, devenir le king, non, j'crois qu'j'pourrais pas l'être
Juste anonyme pour cette planète, dans l'métro, ligne huit
À neuf heures ou à dix-huit, pas du type à soigner l'paraître
Plutôt à disparaître vite ; moi, j'suis noyé dans la ma**e
Broyé dans l'impa**e, bois souvent la ta**e mais m'extirpe
Par des lignes de ba**e de base et des kicks
Moi et ma clique formons l'équipe sauvage qui lutte pour un sauvetage collectif
Élevés au double H et puis au triple, double de la joie
Nos aventures de Marge et d'Homer, atmosphère électrique
Dans la lecture des pages de nos vies, même celles lues en oblique
Envie de thune, de cash, mais la fortune gâche tout ton optique
Pas envie d'être otage, pas envie d'être aux tâches
Ménagères, mais c'est trop tard, quoi que, j'exagère vite
[Refrain : T.I.S & Nehr]
Mais heureusement qu'on a la 'sique alors, lorsque le navire chavire
Mais qu'on navigue à bord, c'est auprès d'elle qu'on s'enfuit d'abord
Heureusement qu'on a la 'sique, heureusement
Qu'on range nos cla**iques à la suite, de la plus hardcore à la sweet
Heureusement qu'on a la 'sique alors, lorsque le navire chavire
Mais qu'on navigue à bord, c'est auprès d'elle qu'on s'enfuit d'abord
Heureusement qu'on a la 'sique, heureusement
Qu'on range nos cla**iques à la suite, de la France jusqu'à la Suisse profonde