Tu veux qu'j'te dise quoi ? Y'a qu'des mots dans l'vent
Vas y, cache ta haine auprès d'une pute ou dans une flaque de sang
T'es pa**ager, apprend à ramer ou donner des ordres
A cogner, ou subir les hommes, foutue discorde
La saga continue, ferme les yeux ou crève l'écran
Dans un élan de grâce, de ta** et de stra** mais
T'façon c'est bousillé, efforts ou pas tu vas crever du con
On va pleurer puis effleurer ta tombe, ou effleurer ta blonde
Puis partager tes comptes bancaires pour une virée entre potes aucun remord en stock
J'me téléporte, dans une grotte à 500 lieux des loups
J'cours pour esquiver les fous, j'entretiens mon spleen et mon blues
Merde j'éteins ma cigarette, dernière prise de tête
J'tue l'temps en grattant des 16, en criant, en soufflant des braises
Rouges, puis c'est l'hallue totale, nique ton instrumentale - Stop -
Laisse moi esquiver les balles, étirer l'espace
Y faut qu'je change mes perspectives d'avenir
J'veux pas qu'y pleuve le jour d'mon râle, la pluie gomme les souvenirs
C'est noir ou blanc, face ou pile, couçi-couça
Couz écoute ca, et shoot - pah -
Ca fini comme ca dans les films, file fissa fils, pousse la fonte et ca**e toi
C'est dangereux d'voir des gens enta**és dans des abattoirs
Des violes de gosses dans des dortoirs car les hommes sont des porcs - putain -
Ca sert à rien d'changer d'époque, le choc
C'est du sky dans des yeux, dopamine dans les veuch, hé mon vieux
Apprend à rouler pour pas déprimer, fais couler l'or
Pour ta famille, tes potes et pour ta gueule
Mais surtout pour ta gueule, bah ouai, l'Eldorado s'fait seul
On s'voile la face, parc'que nos vies sont des horloges en panne
On finit chez des antiquaires, tu vois c'est pas plus mal
Mais faut qu'j'profite de la vie, là j'ai la plume brutale
Alors j'oublie les conneries et j'bouge ma viande comme à mon dernier bal
J'transpire l'ivresse des excès qu'on s'inflige dans la nuit
Les gens dorment et on veille sur eux comme des condés sous anis
Anesthésie générale au son du boom bap dans les enceintes, - hé -
Tu voudrais quand même pas que j'm'absente
Maintenant, y faut qu'on pense à voir la vie en grand
Donc hôte ce masque de plouc du capitaine hook
Ta vie est cheum mais j'crois c'est pire quand t'en rajoute
La tourmente en façade, cours vas-y décale couz
T'es guidé tous les jours t'as smoke tous tes jokos
Un gros cône vert pour un allé vers l'insurmontable
J'irais voir au loin avec mes potes une mer de paysage
On envisage, de mourir jeune pour éviter l'nauffrage
Partir avant l'heure de grâce et finir dément sans visage
On fuit les cases, dans la tise élégante fille du soir
Partir avec elle, jamais revenir, c'est ça la voix du sage hein ?
On cristallise nos envies dans, des rêves d'enfances
Trempe dans l'accoutumance conne, par inadvertance
Danse cogne et danse, ambiance inquiétante
Palais sec comme après trois jours de marche insolente
Tu vois on s'tape des bads en haut des toits
Critikal Jack écrasée dans les doigts donc traqué comme des brigands sales
On n'espère pas, on attend rien du foutu lendemain
Si c'nest qu'la ville soit figée par le froid ou par un magicien - formule magique -
La nuit est pa**ée en deux battements d'cils
Métamorphose anormale dans paysage hostile - tu flippes -
L'effort est spontané, j'essaye de gratter pour moraliser
Caresser les creva**es de ma pensée - chut -
J'gratte mon testament, parc'que j'suis déjà mort
Fourré dans la noirceur avant même que n'sonne ma putain d'heure