Comme un vieux fleuve abandonné
Que l'indifférence a séché
Son histoire n'est plus qu'un roseau fané
Qui se meurt ;
Elle lui avait juré dévotion
Aveugle et fière sans objection
Idolâtrant cet homme plus fort que la raison
Qui s'endort
L'amour s'enfuit, le drame s'enflamme
Comme une légende un peu ban*le ;
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Elle ira loin se réfugier, ses larmes pourront brûler
Ne cherchez pas la geisha
Comme un vieux fleuve abandonné
Couvert de sable, de pierres ca**ées
Loin du monde témoin de ce bonheur
Effacé
La tristesse a brisé ses yeux
Le ciel pâlit, l'été se meurt
Et le temps s'enfuit sans dissuader son cœur
Elle vit de lui, l'attend encore
Fidèle, soumise jusqu'à la mort
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Ses mains frêles voudront se coller, ne cesseront de prier
Ne cherchez pas la geisha
Quand les dragons se retirent, les cieux renferment leur ennui
Les collines deviennent si vertes, se purifient
Mais sur le fond de la scène un corps chemine, se fatigue
Si patiente elle cherche l'homme qu'elle a choisi
Comme un vieux fleuve abandonné
Elle s'est offerte au vent glacé
Son espoir faillit, son regard a changé de couleur
L'amour blessé, l'attente se meurt
De sang tachée, elle sauve l'honneur
Quand le soleil ira se coucher sur un lac inventé
Elle ne sera plus là pour prier, elle n'ira plus pleurer
Ne cherchez pas la geisha
Quand les dragons se retirent, les cieux renferment leur ennui
Les collines deviennent si vertes, se purifient
Mais sur le fond de la scène une étoile blanche a surgi
Dans sa lumière si intense elle nous sourit