Wesh les frères, merci pour tout c'panel J'viens d'écouter vos deux trois textes j'en ai pour toute l'année Moi j'vais finir comme un livre, sur une étagère Quand j'vois comment l'Etat gère les affaires, mon gars j'ai Une tonne de lyrics dans la tête, j'tire une latte Si j'en avais fait une chanson j'laurais sûrement nommée "phase terminale" Le rap c'est tellement logique Un faux départ, une victoire, laisse-moi faire mon apologie Comprenez qu'entre nous la différence c'est tout ce Qui nous ra**emble, le but c'est pas d'être référencé Google Et c'est l'tarif d'une trève hein T'façon j'ai plus l'droit d'faire marche-arrière vu qu'j'arrive de très loin Dis-moi si y a les condés, j'sais plus sur qui compter Marre de vagabonder, un bout d'temps qu'j'ai les mêmes baskets Ramène la caille à la zon, évite la zonz Fais toi une gonz, un gosse, et sur nos plages bronze Moi j'fais du rap à cause de tous ces rêves atrophiés Mais t'ca**e pas la tête, c'est comme la vie gros ça va trop vite J'essaie de réussir, frèro, j'ta**ure que j'crois en moi Si j'pose mon arme à terre, celle de mon frère est dirigée vers toi Le bonheur à ma porte mais faut que j'pa**e le seuil de pauvreté L'savoir est une arme, laisse-moi écrire c'texte à la chevrotine Pris en otage par le nombre élevé de paliers Il faut vraiment qu'tu nous félicites
J'essaie d'tuer mes démons j'te jure Mais même amputé, le bras de l'homme le démange toujours Pendant qu'des hommes nous baisent gentiment Des jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment Dis pas qu'on exagère, y a une a**oc' tous les dix mètres Comme si ça allait changer quelque-chose à L.Y.O.N Quand j'serai grand j'veux habiter à la mer, avec mon père et ma mère Torse nu sur twitter, ça pue sa mère Et si demain j'arrête, j'voudrais qu'on dise de moi Que j'ai la foi en guise de loi et plus un gramme de haine Le rap un sport de sang, t'es en chien si tu sors du ring Toute ma vie tient mon crâne et deux sacs de sport En chantier j'm'appelle teuz, j'te sers la pince coupante La dalle et pas celle qu'on enlève avec une Pasta Box J'suis venu laisser ma trace comme il y a 300 ans Regarde-moi dans l'blanc des yeux, j'rame et j'te l'dis sans gants J'suis l'enfant seul, j'suis sûr qu'c'est moi, enfin Même si ma mère m'a dit la vie c'est ça fils, c'est lutte et combat sans fin Écoute-ça mec, ça pète sa mère Rien n'remplace l'amour même pas l'geste Gesticule, prouve que tu existes Y'a pas d'ca**eurs de vitres, ça existe pas Y'a qu'des mecs qui veulent exister Aimer, tue ? J'te pose la question Deux heures déjà qu'elle fait les cents pas Et dans le sac toujours pas un rond...