Les yeux rivés vers le ciel, je fixais les étoiles.
La lame stellaire pointait sur ma tête.
Ma vie soutenue par des oubliettes.
Je sentais naître le duel, ses envies cannibales.
Mon bastion empestait la défaite.
Ma vie détériorée par des squelettes.
Le sol s'ouvre sous mes pieds,
je commence à prendre de l'altitude.
Mes pensées de font aspirer par la lune.
Je vois au sol les armes, les limites n'ont plus cours ici.
Je sens la lame frôler la robe de la nuit.
À présent je vois clair, un point dans l'univers,
rien n'a d'importance, morte est la souffrance.
Morte, morte. Le vide autour de moi, le noyau s'effondra.
Mes portes détruites, cette folie nouvelle,
tous mes sens en fuite, elle est si réelle.
Plus que quelques mètres, le contact approche,
le mal sera pilonné dans la roche.
Damoclès, le coup sera fatal.
Damoclès, dans ce vide spatial.
Damoclès, la guerre sera finie.
Damoclès, si sombre sera la nuit.