[Hippocampe Fou]
Tu cries jusqu'à c'que tes pulsions soient a**ouvies
Puis adoucies, tu t'a**oupies dans les bras de tes parents
Dont les paupières sont alourdies, et qui sourient
En écoutant ton gazouillis
Perdu dans une forêt de mots, tu badilles
Mis bout à bout, ces mots se mettent à danser la chenille
Le papillon virevolte enfin, tu t'exprimes
Tes émotions sont nues, tes phrases les habillent
[PV Nova]
Les mots cognent et sonnent dans ta tête
Tu voudrais les laisser s'envoler
Tes sentiments résonnent à tue-tête
Tu ne sais pas comment les dévoiler
Les mots cognent et sonnent dans ta tête
Tu voudrais les laisser s'envoler
Pensées rebelles, émotions secrètes
Tu ne sais pas comment les dévoiler
[Hippocampe Fou]
Tu t'enfermes dans les formes, tu t'affirmes
Tu gamberges avant de parler, t'es fragile
Tu te vantes, tu te vends, tu te défonces, tu t'effondres
Ou te défends mais, dans le fond, tu ne fais que bra**er du vent
T'as rencontré cette princesse lors d'un séminaire
Tu voudrais lui dire : "Je t'aime", mais tu tergiverses
Sa voix agit sur toi comme une bouillotte en plein hiver
Ton blabla ne traduit pas c'qui s'cache sous ton épiderme
[PV Nova]
Les mots cognent et sonnent dans ta tête
Tu voudrais les laisser s'envoler
Tes sentiments résonnent à tue-tête
Tu ne sais pas comment les dévoiler
Les mots cognent et sonnent dans ta tête
Tu voudrais les laisser s'envoler
Pensées rebelles, émotions secrètes
Tu ne sais pas comment les dévoiler
[Hippocampe Fou]
Le disque dur est plein, ta mémoire fuit
Les mots s’emmêlent, s'éparpillent et tu t'ennuies
Les jeunes gens utilisent un argot qui t'échappe
Tu les écoutes remodeler ta langue, a**is dans des parcs
Tu ressa**es le pa**é, tu t'y agrippes
Tu lègues au monde des expressions migratrices
Tes descendants pourront en savourer l'écho
Tu balbuties, mais choisis bien ton dernier mot