[Verse 1]
BIG MAK :
J'ai beau me battre contre mes démons j'redeviens faible quand mes ennuis m'oppressent
J'me fou de ton prix nobel, putain parle pas de paix à un schizophrène
J'baisse le rideau de fer
Tu sais très bien que c'est pas cette vie qu'on fête
Et qu'à chaque enterrement t'auras toujours un bouquet de rimes offert
PARE BAAL :
L'système tient plus qu'à un fil faudra en découdre pour gem-gem
Mentalité si y'a déjà des "J'aime" j'aime
Rare de voir ceux qui ont de la poudre au zen zen
J'vais à la source comme les frères iront à celle de Zemzem
BIG MAK :
A chaque jour suffit sa peine
J'prie pour que tous ces conflits s'apaisent
Qu'on vienne surtout pas me dire que les optimistes investissent à perte
L'espoir c'est vital, j'te laisse ma carte donc appelle moi
Si j'ai le dos plein de balafres c'est que les envieux n'ont pas de mémoire
PARE BAAL :
Si ils sont sur la bonne voie, benh dans leur vie ca devrait se voir, non?
Ca s'intéresse à l'autre qu'accessoirement
Ils prennent la parole alors qu'ils feraient mieux d'aller s'a**oir
Si ils nous critiquent c'est qu'ils pensent faire mieux ? Allez savoir
[REFRAIN]
Et j'sais même pas quoi répondre quand les gens me disent "t'es où ?"
C'est vrai que des fois je frole l'hystérie
J'suis dans le camps de ceux qui se dédoublent
Donc prétends pas me connaitre
Et réfléchi bien quand tu te lance
J'suis un paradoxe ambulant (X2)
On changera pas le monde avec ce texte désolé si on se sent intrus
Au milieu de ces ignorants qui pensent avoir la science infuse
Aujourd'hui on fait parti de ceux qu'il essaient de diviser
Nos vies nous poussent à agir comme des déséquilibrés
[Verse 2]
PARE BAAL :
Si j'met mon fardeau sur le dos du diable c'est que j'déménage
Le gros du taf c'est que du ménage
Vu ceux qui m'entourent j'suis plus sur de mon âge
Mais j'reste un inactif qui fait du surmenage
BIG MAK :
Superstitieux sans le vouloir on est pleins de rites et de joutes
Dans nos crânes le bien et le mal s'alternent comme la nuit et je jour
Tous envoûtés par le paraitre on sauve juste les apparences
En oubliant que le plus grand combat à mener est contre soi même
PARE BAAL :
Plus personne croit en moi comme si j'étais le Père Noël
J'ai pris pour moi le dernier verset de la sourate des poètes
Mais j'joue pas les prophètes
On te reprocherait presque d'avoir le courage d'être honnête
BIG MAK :
J'voulais voir sur le long terme mais la j'suis condamné à faire bref
J'ai fait une croix sur mes ailes j'espère que mes rêves prendront pas perpet'
La vérité est visible, j'suis de ceux que le déshonneur interpelle
Tu connais mon train de vie donc j'me proclame fraudeur interprète
[REFRAIN]
[Verse 3]
BIG MAK :
J'inspire le pire j'crois que j'suis à part
Je t'avoue que des fois j'me fais peur
J'change et j'vois pas ce que je fais pour
J'me sens bien quand je désespère
Y'a ces manies que j'suis pressé de perdre
Ces miradors quand j'essaie de m'évader
J'oscille entre détermination et laisser-aller
J'ai déjà perdu la raison, j'touche le fond reprend appuie
J'veux pas faire tout comme les autres donc j'fous le beau temps avant la pluie
J'suis perdu entre deux moi et j'cherche à savoir qui dit vrai
A défaut de me sentir libre j'me sens comme déséquilibré
PARE BAAL :
Ils font des grands desseins sur le blé comme des crop-circle
Qu'on m'enterre dans un flight
Comme ca y'aura des roulettes sur mon cercueil
Pas besoin de vivre à travers les autres pour être ce que j'aurai du être
Autant se prendre en traitre à son propre duel
Dans la lignée des Non-Alignés
Tu peux ignorer l'existence de l'ennemi mais pas la nier
L'habit ne fait pas le moine
Mais les stylistes sont mal habillés
J'suis pas pessimiste
A la limite déséquilibré
[REFRAIN]