A force de gratté, en abondance, sur des chutes de papier
J'ai laissé un bout de mon existence, sur un cahier
C'est comme si qu' j'avais pris une peine a perpétuité
Dans la musique, sans espéré, je la donne gratuite
J' y met de la persévérance a chaque titre, j 'ouvre un chapitre qui résume
Des épisodes que j'ai vécu dans la vie, dans l'ombre, j' livre mon avis
Histoire de sortir du nombre. Souvent, j'écris ce qui me vient
Avant, j me retranché dans ma chambre, encensé par une odeur de chanvre
Auteur d'un récital, que j'amène. A deux heures de la capitale
J'ai décidé d'innové quand le game est over
J' taf en indé, j'offre mon oeuvre a Nevers.
Laisse moi scandé, mes idées sur des cds
J' refuse de me laissé guidé par qui que ce soit
Les vrais ont validé, mes couplets de qualités leur reviennent de droit
REFRAIN Poète emprisonné, tout les soirs, j' tire un traits sur le calendrier,
J'écris mes déboires, enta**e les mégots dans le cendrier
J arrêterais peut être mon récital, quand j' serais libérable ( bis)
Dans l'écriture, j purge ma peine
Nord'1g, c'est comme ça qu'on m'appelle
Pas le temps de ronflé comme un pachyderme
Mon stylo traîne, en évitant les balivernes
Il se promène des cours de La Sorbones à celle de Fresnes,
On m'écoute au Maghreb jusqu'au Dom-Tom
Aucune personne ne m'ordonne de m'lancé dans l' arène
Ou de monté sur scène, chaque mots prend forme d'une lanterne
Pour éclairé les boites crânienne, en carence de neurones
J'ai pris du ferme, dans le domaine, de la culture urbaine
C'est devenu une rengaine quotidienne
Alors viens pas jeté un coup d'oeil
Sur ma feuille, dans les deux sens du terme
C'est encore des vers hardkore pour ta gouverne,
Je jette la pierre a ceux qui nous bernent
J' postillonne quasiment toute la semaine
Y'a que le week-end, ou j' suis en perm
Refrain
Avant d'en être condamné, faut il cautionné, que suis un pa**ionné ?
Sans être conditionné, à la base, j' viens représenté
J' péra spontané, j' compte plus les occaz, pa**é sous mon nez
Ni même ces traînées qui s' vende pour de la monnaie.
J'ai était influencé par les pionniers
Tu crois qu' j'ai hérité d'un flingue, pour succédé a leur continuité
Quand j'ai commencé, c'était pour milité
On rappé dans une usine désaffecté
Y'avais des b.boys, des d.js, des graffeurs, qui squattés, pas tout ces enfants gâtés
On étaient pas conforme, à la norme, a ramené des couleurs mornes
Sur ces murs ternes, c' était l'état d'esprits
Chacun avait sa griffe, dans les graffiti
Me rappelle que mon frère rentré du lycée
Pour enregistré l'émission a Sidney,
Et moi j écrivais mes textes, pendant qu' il fesait ses fresques
Une feuille, un feutre, pour foutre le feu, incité à l'émeute
Prendre position, sans resté neutre,
C' était pas encore diffusé dans les stations, il été sans concession
Y'avait de la performance a chaque prestation
Il transmettais un message et de l'émotion
Depuis certains ont perdu les notions, ça a pris des proportions
Généré des contrefaçons, et sa se dégrade pour les prochaine générations