Je suis ma mère qui dit et mon père qui se tait
Je suis ce qui grandit trop vite et puis après
Je suis ce lui d'avant qu'on regrette je ne suis
Déjà plus un enfant un berceau puis un lit
Pa**er le temps des couches, ces heures que rien n'arrête
Un pouce dans la bouche bientôt une cigarette
Je suis ma sœur qui pleure
Parce qu'à 12 ans je dis que je voudrais qu'elle meure
Je suis mes saloperies
Je suis des autoroutes qui sillonnent la France
En octobre et en août, en automne en vacances
Je suis la mer immense, les forces de l'esprit
Je suis des gens qui dansent aux vingt ans d'un ami
Je suis tous ceux que j'aime longtemps et plus du tout
Je suis resté le même pourquoi pas eux du coup
Je suis combien de croix je suis combien de tombes
Avant que je ne ploie, je suis la neige qui tombe
Le bruit de mes chaussures dans le blanc de décembre
Et mes éclaboussures dans le noir de mes chambres
Je suis un corps qui tremble sous tes caresses je suis
Pas grand-chose il me semble que je suis aujourd'hui
Hier et puis demain je suis la vie qui pa**e
Déjà je suis un train et des photos de cla**e
Je suis un dernier souffle, je suis un premier cri
Un vieil homme en pantoufles, un bébé en body
Je suis tout résumé, le meilleur et le pire
Quand tout est consumé, je suis un souvenir
Je suis un dernier souffle, je suis un premier cri
Un vieil homme en pantoufles, un bébé en body
Je suis tout résumé, le meilleur et le pire
Quand tout est consumé, je suis un souvenir (*3)
Je suis un souvenir (*4)