Au milieu des volutes, quand le sens cède au ressenti
Que plus rien n'importe et qu'on s'évade de nos tristes vies
J'ai pas l'droit d'me plaindre, j'suis né sous une bonne étoile
Mais comme ma génération pour m'mettre bien j'me met mal
Duper comme j'étais, pa**e voir Shenron avec tes potos
Flotte sur un nuage magique au dessus des loups et des crocos
Volutes fractales on oublie tout ce qui nous tiraille
Solstice hivernal, les jours raccourcissent quand t'inhales
Quand la vie n'est pas rose mais morose et sévère
Nous on ferme les volets fuyant cette jaune sphère
Tu recroises les mêmes gens qui toujours t’ennuyèrent
Turquoise est l'océan mais ton cœur est amer
Regard bleu comme le ciel et d'un rouge éphémère
J'broie du noir et du marron, dans le flou j'persévère
Blanc comme neige ou mesper, ma douceur temporaire
Croyez moi pour partir j'attendrais pas l'feu vert
Réveille toi luciole, baladons nous loin d'ici
Nos mains s'entrelacent et je sors de mon insomnie
La haut les étoiles qui brillent nous jalousent du regard
La lune éclaire la ville, plongée dans une nuit noire
Comme deux prisonniers, errants après des années de silence
Avec toi j'veux m'isoler, qu'on se baigne dans cette ambiance
J'aimerais retrouver, l'innocence de notre enfance
Mais je doute de l'existence, de la fontaine de jouvence
Quand je fixe tes yeux noirs, le temps décélère
Ta chaleur me ra**ure et plus encore je me sers
Nostalgie du moment qui bientôt sera loin derrière
Tu es la muse éternelle d'un instant éphémère
La brise me caresse alors que j'effleure ta joue humide
Des larmes ont coulées mais ainsi tu es si splendide
Le sablier s'écoule je ressens comme un réel vide
Puis me rendors seul pour un autre rêve lucide
J'me sens comme un naufragé perdu sur un radeau
Tout autour de moi, il n'y'a que des échos
J'vous confie mes secrets tenez c'est cadeau
J'veux tout vous léguer avant d'finir au tombeau
Je n'lâcherai pas de larmes, mais juste un sourire
Votre présence me rappelle que je dois plus m'ouvrir
J'espère que ces quelques couplets vont suffire
A vous convaincre que vous serez mon dernier soupir
Avec mes singes, soudés comme un trèfle à six feuilles
Sans eux le cercueil je n'saurais surmonter les écueils
On n'met pas les siens sur le téco f** ton putain d'orgueil
Le deuil d'une amitié perdue ne remplira pas ton portefeuille
Plus peur de la mort, car j'crois au tombeau des lucioles
Chez nous les étoiles d'or, sont des étoiles du sol
J'ai trouvé ma pa**ion, plus qu'a prendre mon envol
Avec eux, quête sans fin, samouraï tournesol
Ma famille, une lumière qui m'guide dans l'brouillard
J'ressens du vertige que quand j'saute du plongeoir
Ce moment file, mais j'considère qu'il n'est qu'a moi
Sans hésitation, j'donnerai ma vie, pour un nakama