C'est possible enfin de s'agrandir
Quand il n'y a plus personne en face
Enfin, on se touche, on respire
On occupe toute la place
La seule qu'on n'ait jamais su tenir
Celle de sa gueule devant la glace
On sait enfin à quoi s'en tenir
Quand tout seul on se fraca**e
La gueule contre ses meilleurs souvenirs
Mon dieu, comme le temps pa**e
Tout seul aussi on peut maudire
Sa toute petite carca**e
Même sur tes lettres de repentir
J'ai enfin tiré la cha**e
Car j'aurais dû tout raccourcir
Car désormais tout me dépa**e
Comme j'ai été con d'en finir
Mais que veux-tu que j'y fa**e
Si des meilleurs souvenirs
Ne reste plus que la carca**e
Et aujourd'hui c'est dire
Je suis l'homme devant sa glace
L'homme qui voudrait se sourire
Mais qui ne fait que des grimaces
Et l'on nage, et l'on nage, et l'on hèle des navires
Et l'on rage, et l'on rage, et on en pousse des soupirs
Et aujourd'hui c'est dire
Je me retrouve chez une sombre conna**e
Toi au moins tu me faisais rire
C'est ça qui me traca**e
Savoir que l'on peut laisser mourir
Le plus grand amour sur une pailla**e
Sans même oser lui dire
Sans même oser lui dire en face
Qu'on aurait dû tout raccourcir
Car désormais tout me dépa**e
Qu'on aurait dû tout raccourcir
C'est ça qui me traca**e
Et l'on nage, et l'on nage, et l'on hèle des navires
Et l'on rage, et l'on rage, et on en pousse des soupirs