Un chagrin n’arrive jamais seul
Mais la Terre reste mon ami
J’aime la Terre, j’aime les feuilles
Les rouges les jaunes, les mortes aussi
Je rêve avec le vent qui pa**e
Parfois au-dessus de ma tête
Avec le temps dans sa besace
Comme l’âme trouée des poètes
J’irai où les chemins me disent
A demi-mot dans un murmure
Même si au bout mon corps se brise
Comme le coeur en contre lumière
Il y a des matins ou la lune
Me manque comme une enfant lune
Une herbe folle sous la dune
Où mes espoirs se sont perdus
Alléluia
Alléluia
Alléluia
Alléluia
Nous partirons un jour ou l’autre
Se retrouver au même endroit
Un peu les mêmes, un peu un autre
Où le chagrin n’existe pas
Un chagrin n’arrive jamais seul
Tu le sais bien toi qui me pleure
Le ciel est devenu linceul
Il était tant que vienne l’heure
Alléluia
Alléluia
Alléluia
Alléluia
Nous partirons un jour ou l’autre
Alléluia
Se retrouver au même endroit
Alléluia
Un peu les mêmes, un peu un autre
Alléluia
Alléluia
Alléluia
Alléluia