Je ne cherche plus à comprendre les signes
Et accablé par l'évidence de l'eau
Je m'invente des histoires
C'est déjà la trahison soulignant l'odeur des pages
à venir
Je suis ici je dis je suis
Pour réinventer l'heure des apôtres
Leurs éternelles paroles un a**oupissement aux allures de cimetière
Parfois une image vit encore
Un peu avant de se donner la mort
à tant savoir la voix perdue
Par delà le temps je n'ai jamais imaginé jamais
Vos langues sur mes mots
Je dis lucioles vous m'avez effacé
Personne n'est là personne ne parle
L'hiver pour dire l'alphabet
Au bord de l'effondrement
L'horloge s'entête à voir mourir
La nuit je me voudrais immortel
Sans limite me raconte parfois le vide lové
Entre mes doigts les minutes à rebours
J'ai oublié des histoires des murmures d'ange
Des éclats de rire d'un autre temps
Je suis en eux avec leurs langues multiples
Dévidant leurs souvenirs
Je souhaite l'aurore l'heure avec la voix de la baie
La marée la poésie d'une image
égarée une forme inédite
Entre eux un pacte perpétuel a gravé
Des idées préconçues des mélodies
Sonores des langues maritimes
Je plonge en enfer revoir la mer
Pour que le temps perdure
L'immuable incandescence
Art isn't about the shock
Of something new
It's about arranging the old
In such a way to set it
Afresh