[Intro]
- Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te découper en morceau, une seule, qu'une raison
- Tu crois que la violence est un pa**e-temps ? C'est un outil ! On est quoi ? Des barbares ?
[Couplet 1: Nodja]
Elle me chuchote des mots doux à l'oreille dès le réveille
Après avoir gâter mes rêves durant mon semi-sommeil
La violence, a pris mon âme en otage depuis ma tendre enfance
La paix pour mon esprit sauvage j'ai arrêté de l'attendre en France
On est des loups, cette sale époque nous la imposée
Si tu veux te poser: f**! Ici j'entends que la haine posée
J'ai beau, fumer, fumer pour can*liser mes nerfs
Ça suffit as-p malgré la frappe j'commence à baliser sévère
L'an*lyse est très claire: l'avenir est précaire
Dans les cœurs, y'a de la pierre et dans les yeux, des éclairs
Les petits ont les crocs qui raillent le ter-terre
Les grands cherchent des solutions des nuits entières
Et les darons font de la muscu' déter
On vit sur le qui-vive
Les vices ne peuvent que suivre
Et on vit la violence et du coup on a besoin de violence pour vivre
Et comme, tu vois que le bas instinct de l'Homme est à la mode
La société nous conditionne à nous envoyer à la morgue
Donne-moi de quoi étancher ma soif d'adrénaline
Le quotidien me fait l'effet d'une perf' d'amphétamines
Et je nous guette [?] comme des bonbons
Petit [?] au bourbon, frère on aime trop tout ce qui est nauséabond
Chauffé à blanc, par chaque larmes versées, chaque coup encaissées
Parents, proches agressés ou quand une injustice t'as rabaissées
Ce qui tue pas rend plus méchant encore
La violence, c'est comme les fils de bourgeois: elle a un bel avenir en or
[Refrain]
Dans la violence
C'est comme ça qu'on vit
C'est comme ça qu'on meurt
C'est comme ça qu'on vit
Dans la violence
[Couplet 2: TonyToxik]
Tout est si sombre, insensé
Une histoire sans fin, on s'en fait car l'espoir s'enfuit
La rage souffle sur la braise quand la haine s'ennuie
Attise les flammes du malin avec un sourire sans vie
Sens-tu monter l'adrénaline provoquée par l'excès de trop ?
Qu'importe ta mélanine, la mort t'entraîne sans te laisser de mots
Tu vas pas dire que la violence c'est pas comme [?]
(C'est comme ça qu'on meurt)
Une fois la gueule en sang sur une plaque d'égout
On vit comme des parasites, vraiment pas ravi
La haine attire la haine dans ce coin d'enfer au porte du paradis
Une soif de vengeance, une marque de sang où les corps se bêchent
Mais comment pardonner la gorge sèche ?
[Refrain]
[Couplet 3: Cenza]
Bienvenue dans le tourbillon où les esclaves s'enchaînent entre-eux
Je ne pense pas que le fait que je m'exclame soit très dangereux
Étrange feu, qui brûle sous nos pieds et réchauffe les anges
Les élans des légendes changent la vie en monnaie d'échange
La brume du mal se dissipe dans l'atmosphère
Les rêves resurgissent comme vient le vide sous la paupière
La violence omniprésente nous aveugles, nous cloue sur place
Jusqu'à ce que notre perversion remonte à la surface
Belle jeunesse touchée, élevée pour se coucher
Bouchez l'origine de la vérité pour étouffer
Bouche cousue, ils pensent tous que tous t'est foutu
Douter de tous ce que tu détiens déteins dans tes mains
Les plus aveuglés, pensent n'avoir ni dieux ni maîtres
Dans l'ignorance normal que ton discours n'est ni queue ni tête
Je vais tous faire en mieux
S'ils veulent plus que des images, je ferais plus que de la musique
Je mettrais mon crâne ouvert en deux
A faire la paix, mais l'humain n'est pas prêt
L'Homme voudrait se suicider car ce monde la déjà fait
On voudrait apaiser notre conscience malsaine
C'est pas en créant des problèmes qu'on risque d'être en paix avec soi-même
On regrette ses erreurs, on regrette pas d'être en chien
Alors j'offre un bouquet à la vie pour qu'elle me l'rende bien
A trop se ronger le cerveau, il ne reste que les os
On a beau parler, parler, les actes parle plus que les mots
Je peux légèrement entendre au loin le bonheur qui sourit
Qui fuit et meurt car le bruit des cris et des pleurs m'a**ourdis
Comme une giclée de sang, dès la naissance, on baigne dedans
Efface notre pudeur d'ado puis adulte deviens notre essence
Sortir la tête de l'eau, c'est mourir en essayant
On est noyé, essaye d'apprendre à marcher dans un océan
On naît dans la violence, c'est comme ça que ça commence ici
Par contre on choisit pas toujours si c'est comme ça que ça fini