[Couplet 1] J'ai la vie devant moi et des idées derrière la tête Mais j'ai pas trouvé l'inspiration depuis la dernière averse Je vis avec ce qui me tue et la fatigue me dupe Mes désirs ont pris le dessus et laissent en moi d'infimes fêlures Quand je me réveille lentement le matin J'attends la nuit impatiemment Elle est comme un pansement Y'a qu'avec elle que j'ai pas sommeil, ouais Aucun matin ne me donne du bonheur La caféine comme seul moteur J'attends le soir pour atteindre les hauteurs Et dévoiler le contenu de mon coffre Ça va, seulement, je vous oublie si facilement Qu'il suffit que je ferme les yeux pour voir s'effacer le monde Je vois le soleil dès l'aube heurter le peu de ma liberté Et je me dis dans mon lit : "Barre-toi, ne crois pas que le labeur tue" Hé, sans rigoler, le temps m'isole Je vis dans l'éloignement du monde qui m'environne [Refrain] Je suis : mi-loup, mi-homme Je suis : mi-loup, mi-homme Face à mon vœu le plus cher Qui me restreint et m'emprisonne Je suis : mi-loup, mi-homme Je suis : mi-loup, mi-homme Face à mon vœu le plus cher Qui me restreint et m'emprisonne [Couplet 2] J'ai la vie devant moi et des idées derrière la tête Mais j'ai pas trouvé l'inspiration depuis la dernière averse Je vis avec ce qui me tue et la fatigue me dupe Mes désirs ont pris le dessus et laissent en moi d'infimes fêlures Je me comporte comme un Loup des Steppes
Je m'en-cloisonne pour apprivoiser mon âme Parce qu'à l'extérieur tout m'effraie Il n'y a que vu de loin que la foule est belle Je m'imagine parfois au milieu En ressentant ce que ça pourrait me faire Mais je me comporte comme un Loup des Steppes Séduire une femme est à la portée du moindre imbécile Rompre avec elle est réservé seulement aux intrépides Mon cœur est un pendule qui oscille entre une crainte et un désir Lorsque tu sors la nuit, je suis certainement en train d'écrire Je vois ma vie comme une phrase interrompue Pendant des semaines et des mois Combien de fois j'ai dit : "Aidez-moi" ? Le plus dur c'est de s'aimer soi Mais comment dois-je faire pour me diriger vers autrui Alors que je suis confortable chez moi ? Lorsque je voulais me faire des souvenirs Je me suis bousillé la mémoire Je me comporte comme un Loup des Steppes Je m'en-cloisonne pour apprivoiser mon âme Parce qu'à l'extérieur tout m'effraie Il n'y a que vu de loin que la foule est belle Je m'imagine parfois au milieu En ressentant ce que ça pourrait me faire Mais je me comporte comme un Loup des Steppes Sans rigoler, le temps m'isole Je vis dans l'éloignement du monde qui m'environne [Refrain] Je suis : mi-loup, mi-homme Je suis : mi-loup, mi-homme Face à mon vœu le plus cher Qui me restreint et m'emprisonne Je suis