[Couplet 1]
La grandeur du ciel de ce soir, enveloppe deux corps qui se séparent brutalement
Est-ce que ce sont les nôtres ? Est-ce que ce sont les leurs ?
J'aimerai te répondre plus calmement
Ecrire ces mots, c'est comme dessiner des rêves
Et plus les mots sont noirs, plus les rêves nous illuminent
J'ai déjà cru avoir mérité l'échec
Jamais que tous mes efforts étaient inutiles
Je suis ce fou à lier qui, pour devenir un jour paisible vit dans la tension
Je suis certain que ton regard posé sur moi est ta plus fidèle attention
L'avertissement de l'inévitable fin, la terreur de nos regards tremblants
La brutalité des sons qui traversent tes silences, me font l'effet d'une lame tranchante
[Refrain]
Ces mots s'abîmeront le jour ou tu le décideras
Mais disparaiteront avant que tu les déshydrates
Ces mots plairont davantage à la nuit qu'à la clarté
Sur la lumière de tes yeux, ils feront un apparté
Jalouser l'immobilité des montagnes
Tu vois, est un de mes grands défauts
Quand mes démons gagnent sur moi
[Pont]
Ces mots s'abîmeront le jour ou tu le décideras
Mais disparaiteront avant que tu les déshydrates
Ces mots plairont davantage à la nuit qu'à la clarté
Sur la lumière de tes yeux, ils feront un apparté
[Couplet 2]
On se dévoilait toutes nos failles inconsciemment
Durant les moments les plus parfaits
A la recherche de ton parfum
Comme Grenouille, le monde me prend pour fou
Ces mots s'infiltreront dans tes rêves
Comme une poussière dans tes yeux
Lorsque la fleur fane au vent
Ses pétales ne peuvent pas danser seules
L'esprit occupé par ces destins
Qui se croisent mais qui se manquent toujours
Essoufflé, mais jamais à bout de souffle
Pour creuser tes mystères faits de sous-couches
La nuit devient le grain de beauté de la nuit
Quand son ciel se met à noircir
Ô combien j'aimais te voir lire
Allongée pendant que j'étais, ces soirs, ivre
Pendant qu'on courait un champs de rêves inéxaucés
Je me suis mis à douter d'eux
Mais le poids de ces doutes, s'est logé sous mes yeux
[Refrain]
[Outro]