[Couplet 1 : Oxmo Puccino]
Ma vie est ponctuée de faits marquants
Mal et peut-être bon, peu de regrets
Quoi ? Etonné que je parle comme ça à l'âge que j'ai ?
Fait chier d'errer en chien, l'air de rien, on se laisserait rêver
De pouvoir mettre un terme, un point final à tout ce qui merde
Faut que ça cesse toutes ces agressions de keufs
Les yeux des gens de la jet set me jugent du faciès jusqu'aux chaussettes
Je sais que Dieu m'en veut de t'avoir haï
Au point de souhaiter la mort de tous les gens que t'aimes et de te laisser en vie
Mais fallait y penser avant de faire mal
Mettre un point final à toutes ces cra**es gratuites et crimina-minal
Faut surtout pas que les frères cessent de se pointer finalement
Puisqu'il faut qu'il n'en reste qu'un pour qu'une race soit en paix
Que les parents cessent de crier sur leur fils
Qui ramène pas le succès fiscal tôt, l'an 2000 c'est pas les sixties !
Ta vie, un livre sans virgule car faut pas se priver
Sachant que chaque chose à un point final, pas vrai ?
[Refrain] (x2) :
Je compte plus les nuits où j'ai rêvé de cesser une vie
Les fois où dans le fond je me demande ce que je fous
C‘est parce qu'on se dit que ça va s'arranger qu'on reste ici
Car c'est la loi du point final qui nous tient debout
[Couplet 2 : Lino]
La vie est belle comme une pin-up, une pipe
Un strip-tease dans un peep-show
Vise les mauvais trips, c'est chaud, demande pourquoi mes types tisent
Du pur son de vermine sur la FM
C'est rare comme trouver des couilles dans le slip des élus FN
J'suis vulgaire comme les ruelles sont cruelles
Et c'est cette putain d'époque qui change les Marc Dutroux en père Noël
Une brève nouvelle du front, ici c'est marche ou crève
Parler de trêve c'est comique comme des putes qui font la grève
C'est grave, mon glaive grave l'écorce, je brave le danger
Borsalino bicrave, la rime écorche le jeu, l'étranger en bave
Faut que ça s'arrête, mettre la charrette avant les bœufs
De la caille dans ma barrette, de la paille dans ma beuh
Peu importe les moyens, vieux, le feu a cramé les pieux
Sur les yeux de ma mère, y a rien que des païens
Dieu doyen me garde, j'ai fini, voyou sur mes gardes
Flingues contre cailloux, ça barde
Je suis sous la merde à 100 000 lieues
[Refrain] (x2)
Je compte plus les nuits où j'ai rêvé de cesser une vie
Les fois où dans le fond je me demande ce que je fous
C‘est parce qu'on se dit que ça va s'arranger qu'on reste ici
Car c'est la loi du point final qui nous tient debout
[Couplet 3 : Oxmo Puccino & Lino]
Arrête de me saouler sur la couleur de ma shoes ou de ma peau
Non, y'a pas de pourquoi cette parano, faut que t'arrêtes, c'est tout
Ouais faut que tu saches que mon foutu schla** c'est ma sécu
Si la merde avait une valeur, mes négros naîtraient sans trou du cul
Faut que je mette un point final à ce lien avec cette femelle
Qui ne fait que pomper mon fric et me séparer de ma clique
Faut que nos mères stoppent de bosser dur
Chialer les procédures qu'annulent la vie d'un fils nul à l'école
Ouais faut que je t'explique, faut que ça cesse le "click click" du Glock
Ma tèc', mon block blesse, je flippe même de foutre ma fouf en cloque, laisse
Faudrait qu'on cesse tous de croire que la vie c'est les boîtes
Les belles Weston, les Aston Martin, les beaux pulls et les belles putes
Cesse de glander, d'attendre le messie, scander qu'ici c'est mort
Demander de l'aide le cul sur un banc à la té-ci
Cesse de glander, d'attendre le messie, scander qu'ici c'est mort
Demander de l'aide le cul sur un banc à la té-ci
Merde, arrête de pomper mec ! Gare aux coups de pompe secs
On paye toujours quand on cherche à tromper ou cirer les pompes
Usuels suspects, on pille l'épée au poing, normal
Epie ma clique, Lino + Oxmo Puccino : la loi du point final