Je sais où j'veux emmener les miens, loin du chemin qu'on m'a donné
Le cœur fragile j'opte pour la réflexion au lieu d'cogner
J'demande que t'ouvres tes oreilles et qu'tu ranges ton orgueil
J'ai dû attaquer mes faiblesses pour faire le deuil
Le deuil ? De toute cette saleté de vie
Futilité pathétique, faut voir les cris c'est par dépit
Un jour, j'me suis demandé qu'est-ce qui m'ferait plaisir ?
C'est d'réussir et d'fermer la bouche à ceux qui m'traitaient d'imbécile
J'ai pas la force de leur dire, je t'aime, j'ai déçu
Les petits problèmes engendrent des grands le cœur en miette causé par une fissure
Ce texte, c'est le vôtre qu'on s'quitte pas, je le souhaite
A titre posthume L.E.C.K n'est rien sans Fouad
Chaque jour que Dieu fait, votre encouragement m'motive
Loin de ces chiens qui profitent qui m'appellent pour venir qu'aux clips
Ferme les yeux et écoute si des larmes coulent tant mieux
Écarte-toi des envieux, donne ta confiance qu'en Dieu
J'suis pas né dans le bon lieu, c'est pas grave j'ai mes rêves
Je n'suis pas comme eux rheye, le cœur sur la main et téméraire
J'ai besoin que vous sachiez que je ris même si y'a pas d'cash
Même si mon album ne vend pas j'aurai accompli ma tâche
J'incite pas au haram même si Fouad en fait
Ça reste entre Dieu et moi. Mais dites-moi qui est parfait ?
Mais dites-moi qui est parfait, j'le répète pour ceux qui m'détestent
Qui voudraient m'tester et qui attendent le moindre prétexte
Chaque humain a sa valeur, il s'agirait d'la trouver
Modi était mon air en partant j'allais m'étouffer
Mon but est le suivant, n'hésite pas à t'ouvrir
Car en stockant tout dans ton cœur y'aura personne qui t'verras souffrir
J'ai des remords mon frère toi, toi qui voulait mon bien
Partir à 23 ans, j'me dis qu'le seigneur t'aimais bien
Non ne cherchez pas la punchline, j'écris c'est instinctif
Les mains moites, les yeux mouillés
Si vous pouviez me voir j'vous aurais pris dans mes bras
Après tout je suis vous, peu importe votre religion
Peu importe votre couleur, peu importe votre direction
Pouvez-vous dire à ma mère, comme à la vôtre :
Y'a-t-il une femme qui m'aime plus que toi ? Qui m'aide quand j'me vautre ?
Si vous voyez mes frères, dites-leur que mes biens sont les leurs
Que leur sang coule en moi, que leurs enfants sont dans mon cœur
Et si vous croisez mes sœurs, ne leur dites pas mes horreurs
Sans elles je n'aurais pas compris qu'une femme est une fleur
Pour mon père j'dédie ce morceau, j'espère être sa fierté
Ya mouye semhilya weuldeuk lani 3iene
J'm'accroche à ce peu d'gens, FF est dans mon cœur
Siréné, …. merci c'est tout à votre honneur
Et si vous voyez Amors, dites-lui d'appeler Am1 et Seydou.
Mes petits frères je vous aime entre vous et moi y'a pas de rideaux
Dalil, laisse-les parler, le temps nous donnera raison
Parce que notre amitié est pure, solidaire n'importe quelle saison
Hey ya Cifack, courage ton talent est présent
A la vie à la mort, je l'ai juré quand j'avais 16 ans rhoya
J'me sens M'baye, j'me sens Fofana, je suis Konaté, je suis Diatta, même Camara
J'me sens Salomon rhaye, j'me sens Djadaouadji
J'me sens Amzil autant que je me sens El Ouazzani.
Je me sens Traoré, j'me sens Sako pour Sixcoups
Mon honneur est au max quand j'vous dis qu'en vrai, je suis vous
Un jeune homme demanda un jour à un sage :
« Je m'enfonce dans le péché, pourquoi devrais-je continuer à prier Dieu alors que je j'persiste dans le mal ? »
Le sage lui répondit : « Quand un vêtement est souillé ne le laves-tu pas ?
Et bien la prière te purifie de tes souillures. »