J'ai pu voir l'eclipse de près, celle qui te prive De lumière, qui ce grise dans la perpective Le cuivre brillant, dans un silence bruillant énumère la vie, la mienne, dans ses plus simples fondements Sur sa gauche, les pavillons, l'arbre du coin de la rue Les papillons, le postier enclenche le carillons, la voisine Est au carreau, ses habitudes y prennent racine Son jardin de sillons, d'un chien agité, qui de peur, n'aboie plus Le petit de la veuve de la maison de l'angle, pa**e et lache Sa glace achetée à peine 10 mètres plus loin, sur le trottoir d'en face La mélodie s'arrête, le vendeur se cache,les enfants Se tâches de vanille, de fraise, et de pistache Me regardent t'il mourir ? me regarde t'il pleurer ? J'ai froid, je crois, il me tarde de rentrer Est-ce cause perdu de courir ? peut-on gagner à lutter ? Tout se lie en un bloc, sur mon visage se lit mes vérités (Refrain) Juste un instant, laisse moi respirer Mon 1er anniversaire, ma 1ère arme en plastique Moins d'un instant pour me délivrer Mon dernier rayons de soleil, sans doute le plus magnifique C'était pas l'moment, vraiment pas l'moment Au revoir maman, au revoir... Non c'était pas l'moment, vraiment pas l'moment Tout me manque déjà, tout, même les choses les plus insignifiantes Sur les épaules, le t-shirt d'une amie Ou plutôt un cadeau devrais-je dire, l'imprimer pleinement coloré Décrit mon nom de ses courbes en caligraphie Il est cool et couvre mon être d'amour en grosse coulées J'regarde le couple roucouler, là, sur le banc Près de l'arbre à l'angle - les oiseaux s'envolent - distrait, elle et lui Se mordent la langue - déclenchent les lampes automatiques
De leurs battements d'ailes; il ne fait plus si jour tout d'un coup L'étoile se lie à moi, l'esquisse d'un croissant de lune s'arrache de me lèvre Une trève éclair s'éveille et lève le voile sur l'éclipse Qui me surveille, demain je ferai la Une, pour l'heure je compte les secondes Me remémore chacune d'elle comme des fragments de ce monde.. Putain arrêtons les poèmes, j'ai un calibre qui cible ma tête J'vais y rester, fait chier sa mère, à quel moment ça a merdé Jeunesse à l'esprit tranquille, légal est le salaire Comme Monsieur tout le monde, l'éternel comme dernière horaire (juste un instant) L'homme abaisse son arme quand s'apaise mon âme, larmes de détresses Le cuivre est encore dans le canon, pourtant mon corp s'affaisse Le mal vient du milieu du dos, le sang coule sur le sol Je perds l'équilibre, mes côtes, plus bas, se briseront lors du choc; Un instant, mon corp, marionnette de la mort, pivote Mon regard se heurte à mon a**a**in faillant par ma faute S'en suis 1 coup de plus, je vois le sang gicler du crâne du lâche Mon vengeur garda la vie, au sacrifice de la mienne hélàs Juste un instant, pour n'être qu'une donnée, une simple information Un dommage colatérale, dans un enfer qui continu D'exister, extirper les maux par les mots des cerveaux des minots On vit dans des zones impossibles à déminer Des plots entourent les scènes de crime,des lots de consolation plein d'insolence Ferme là, silence homme médiatique au pouvoir immense On connait tous la mort, on ne la reconnait pas tous au même moment Bien avant la fin, accorde toi bien plus qu'un instant (Refrain)